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Publié: avril 20, 2024
Les activités de la troisième édition du Festival des Nuits de Carthage à Montréal ont commencé hier vendredi et se poursuivront jusqu’à demain dimanche 21 avril 2024.
Ce festival offre une fenêtre sur la culture tunisienne vivante et fait le lien entre la modernité et l’authenticité,
Le festival a débuté par une soirée avec le groupe "Erkez Hip Hop", composé d’un ensemble d’artistes pluridisciplinaires fondé en 2018.
Ahmed Issioui, fondateur du festival, a déclaré que ses membres sont “des activistes de la nouvelle scène artistique et des icônes d’une jeunesse en quête de son chemin. Ils célèbrent la diversité et dénoncent l’injustice.”
La philosophie du groupe exprime “avant tout la déception de la jeunesse d’après-révolution et la déception d’une génération coincée entre des espoirs gaspillés et la confusion d’un régime incapable de la comprendre.”
Le fondateur du festival Ahmed Issioui a rappelé que le groupe est venu à Montréal après avoir rencontré un énorme succès lors du Festival international de Carthage à Tunis l’été dernier.
Il a ajouté que le groupe mêle le Mezwed, musique populaire tunisienne, au rap et aux sonorités électroniques.
Il a annoncé que ce samedi, la soirée sera rythmée par la musique populaire tunisienne du Mezwed. Elle s’intitule “Marjoum El Mezwed” et réunira pour la première fois à Montréal des stars tunisiennes.
Il a ajouté que Habib Chankawi, l’une des figures majeures de la musique populaire tunisienne, sera accompagné également “de l’une des plus belles voix de la musique traditionnelle en Tunisie, Mohamed Ali Lassamer, et la soirée sera partagée avec Iman Cherif, l’une des chanteuses les plus importantes et les plus productives de sa génération.”
Le festival se conclura demain dimanche par une soirée avec le comique tunisien Hatem Al-Qarawi.
Le comique est connu depuis des années pour son art “non conventionnel, engagé et perçant.”, et il présentera demain dimanche son nouveau spectacle “Boomerang”.
Pour lui, ce spectacle “est plus qu’un simple stand-up, il est un reflet poignant de la détresse sociale qui ronge la société tunisienne, ou du moins une grande partie d’entre elle.”
Avec la croissance du phénomène migratoire, qui alimente les débats et suscite des doutes, “le spectacle apparaît comme une histoire satirique qui dévoile les aspirations réprimées suscitées par le désir de quitter la Tunisie.”
Selon l’organisateur du festival, “Boomerang” ne cherche pas seulement à faire rire, mais aussi à susciter la compréhension et la réflexion chez le spectateur.
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