Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité de la Corée du Sud, Lee Sang-min, a annoncé aujourd'hui mercredi que son pays mènerait une enquête rigoureuse si les médecins continuaient à refuser collectivement de fournir des services médicaux malgré l'ordre du gouvernement de reprendre le travail.

Il a ajouté que, bien que le gouvernement poursuive ses efforts pour convaincre la communauté médicale, il répondra fermement conformément aux lois et principes contre les grèves qui mettent en danger la vie et la santé des personnes, selon l'agence Bloomberg.

Il a poursuivi en disant que la police et les représentants du parquet se consulteront pour prendre des mesures strictes, y compris l'arrestation et l'enquête contre les organisations et les individus qui mènent la grève.

Des responsables en Corée du Sud ont déclaré aujourd'hui que plus de 70 % des médecins en formation et résidents ont démissionné pour protester contre le plan du gouvernement visant à augmenter les quotas d'admission aux facultés de médecine, alors que le gouvernement a ordonné à environ 6 000 médecins de reprendre le travail.

Certaines opérations chirurgicales ont été annulées et certains patients ont dû être transférés dans d'autres hôpitaux, où les médecins en formation et résidents ont cessé de travailler pour le deuxième jour consécutif aujourd'hui mercredi.