Nouvelles du Canada arabe
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Publié: avril 13, 2025
Dans la diaspora, nous sommes face à un paysage complètement différent, une réalité qui change les lois de la vie telles que nous les connaissons. Ici, les normes sont renversées, les rôles changent, et nous vivons une époque où se multiplient ceux qui se prennent pour des juges des affaires de la communauté, alors qu’en vérité, ils sont faux. Une époque où les possesseurs de consciences vivantes se font rares, où les orphelins des principes se multiplient, et où les faibles et bas du silence dépravé abondent.
En tête de la scène, ceux qui prétendent être les gardiens de la morale, les sentinelles de la vérité, alors qu’en réalité, ils sont le plus éloignés d’elle. Ils s’en prennent à la réputation des autres sans preuve, dévorent la dignité sans scrupule, font du tapage et tyrannisent, oubliant qu’il y a quelqu’un qui ne dort ni ne ferme les yeux, qui voit leur chute et témoigne de la saleté de leurs âmes.
Ils calomnient et diffament, se délectant de répandre le mal comme l’incapable se réjouit d’un pouvoir fragile, croyant pouvoir imposer le respect ou s’élever sur les épaules des autres… mais ils ne réalisent pas qu’ils ne font rien d’autre que de dévoiler le désert de leurs âmes stériles.
Cet article n’est pas une réflexion littéraire passagère, mais un cri face à la fausseté, une gifle morale contre la calomnie, et une invitation à méditer sur l’essence de l’expérience humaine, celle qui aiguise la conscience et redonne à la dignité sa noble signification. En fin de compte, celui qui n’a pas bu à la mer des expériences… mourra de soif dans le désert de la vie.
La vie ne se vit pas derrière les fenêtres, ni ne se comprend au-dessus des fauteuils confortables. Seuls ceux qui ont goûté la saveur de la perte, qui ont reposé sur leurs échecs, et qui se sont tenus hésitants à des carrefours, ont appris comment étancher la soif de l’homme avec la sagesse, non avec l’eau.
L’expérience n’est pas un luxe pour nous divertir, mais une nécessité existentielle. Celui qui n’a pas goûté l’amertume de l’erreur ne saura pas la valeur de la vérité, et celui qui n’a pas subi la trahison ne connaîtra pas la pureté de la loyauté. Celui que la vie n’a pas écrasé une fois ne ressentira pas le plaisir de se relever de nouveau.
Dans un coin sombre de cette vie, certains humains se faufilent, non pour apprendre, mais pour blesser. Ils dévorent la dignité des autres, calomnient, diffament, inventent des histoires en plein jour sans preuve, croyant que le silence du ciel est un signe de consentement, et non une épreuve. Ces gens ne sont animés ni par la conscience ni par le sens moral, mais par une éducation vile, des rancunes cachées, ou des maladies secrètes cachées derrière des masques de vertu.
Ils prennent plaisir à salir la réputation, se considérant comme les juges de la vérité, alors qu’ils sont enfermés dans les bourbiers du mensonge. Ils ne comprennent pas que celui qui n’apprend pas des expériences de la vie, pensant être au-dessus, se trouvera un jour face au désert de son existence, sans ombre ni fruit. Il trouvera son être vide, dur, comme une pierre sur laquelle les saisons sont passées sans jamais fleurir.
Celui qui calomnie les gens, détruit des foyers, et attaque l’honneur de l’ignorant, mène une vie dont l’apparence est bruyante, mais le fond est vide. Il s’imagine vainqueur, alors qu’en vérité il est assoiffé d’humanité, privé du goût de la vie, dépouillé de la plus grande grâce : vivre avec un cœur sain.
Celui qui n’a pas goûté à l’expérience ne connaît pas la joie de la maturité. Celui qui n’a pas cédé à la vie ne sait pas ce que signifie la dignité. Ceux-ci, même s’ils remplissent le monde de bruit, vivent en eux une solitude mortelle, un désert habité seulement par la colère, la haine et la misère.
En revanche, il y a des gens qui ont choisi un autre chemin. Des gens qui ont goûté les coups du trahison, vécu l’amertume de l’injustice, subi la diffamation, mais qui n’ont pas rendu la pareille. Ils ont préféré le silence aux insultes, la paix à la vengeance, et marcher dans la lumière plutôt que de tomber dans la boue. Ces gens ne sont pas faibles comme certains le pensent, mais suffisamment forts pour garder leurs mains propres et leurs cœurs tranquilles.
Celui qui endure les atteintes des autres alors qu’il peut répondre possède une grandeur que le monde ne peut égaler. Celui qui choisit la dignité au lieu des disputes choisit le chemin de la lumière, même s’il semble plus long. Ce sont eux qui vivent avec une conscience tranquille, un cœur pur et une âme sans rancune ni désir de vengeance.
Car la vie, dans son essence, n’est pas une toile d’une seule couleur. C’est un mélange constant de victoires et de défaites, de santé et de maladie, de stabilité et d’anxiété, de pauvreté et de richesse, de besoin et d’abondance, de rencontre et de perte. Les visages changent, les saisons se succèdent, mais ce qui reste à la fin est la satisfaction… une satisfaction qui polit l’âme et la réconcilie avec les contradictions de l’existence.
Cette satisfaction est le maître du décor, le toit qui te protège des coups de foudre des fluctuations. Si tu es riche sans satisfaction, tu es pauvre. Si tu occupes un poste sans contentement, tu es instable. Seule la satisfaction donne un sens à tout ce que nous possédons ou manquons.
Mais, ô vous qui avez choisi le néant, emprunté les chemins de la déchéance, persévéré dans la calomnie des autres et la dégradation de leur dignité… souvenez-vous : vous avez choisi d’être orphelins de dignité, mendiants de la vie, marchant parmi nous sans visage véritable, car celui qui vend son âme pour nuire aux autres ne possède rien qui vaille la peine.
La symphonie de la vie… entre dissonance et harmonie
La vie n’est pas toujours juste, ni toujours équitable, mais elle finit par rendre justice à ceux qui la vivent avec honnêteté. L’expérience n’est pas toute rose, elle comporte aussi des épines, de la douleur et des larmes. Mais celui qui la traverse apprend à écrire sa propre partition. Comment jouer la corde de la patience et créer de la beauté à partir de la difficulté.
Dans cette symphonie, il y a ceux qui crient, et ceux qui se taisent. Ceux qui insultent et ceux qui pardonnent.
Ceux qui salissent et ceux qui purifient. Chacun joue sa mélodie… mais ce qui fait la différence est le type de mélodie : est-ce un son de bruit ou une musique de sagesse ? Vis-tu pour calomnier ? Ou pour apprendre ?
À ceux qui ont violé la dignité des autres : contemplez le désert de vos âmes. Demandez-vous : y a-t-il un vrai plaisir à faire du mal aux autres ? Y a-t-il de la noblesse à répandre des mensonges ? Rappelez-vous que l’expérience ne signifie pas blesser, mais s’élever. Que la vie rend les leçons, même après un certain temps, et que la balance de la justice ne tombe pas, même si elle tarde.
Et à ceux qui ont enduré la dureté, supporté l’injustice des proches avant celle des étrangers : vous êtes au plus haut rang. Parce que vous avez prouvé que la pureté ne se casse pas, et que le cœur propre est plus fort que mille langues empoisonnées. Vous buvez à la mer de l’expérience, non pas pour vous noyer, mais pour faire fleurir vos âmes en temps de sécheresse.
Celui qui n’a pas bu à la mer des expériences mourra de soif dans le désert de la vie… mais celui qui en a bu fleurira même dans les saisons les plus dures.
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