Au milieu d'une montée sans précédent des tensions entre Israël et l'Iran, le gouvernement israélien a averti ce vendredi de la possibilité de nouvelles frappes militaires à l'intérieur du territoire iranien, quelques heures après les attaques de représailles lancées par Téhéran en réponse aux frappes sur des sites nucléaires et militaires sur son sol.

Menaces israéliennes croissantes

Le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré dans un communiqué urgent :

« Si l'Iran choisit de poursuivre l'attaque, elle fera face à une réponse plus dure et plus étendue. Nous nous réservons le droit de nous défendre et frapperons avec force toute menace ».

Ces déclarations sont intervenues après qu'à l'Iran a lancé une série de drones et de missiles visant des sites en Israël, à la suite des frappes aériennes israéliennes survenues à l'aube de vendredi aux environs de Téhéran et dans d'autres villes.

Victimes et pertes parmi les civils

Les médias officiels iraniens ont rapporté que les attaques israéliennes ont fait 24 morts, dont des membres des Gardiens de la Révolution et des civils, ainsi que des destructions dans des installations sensibles supposées faire partie du programme nucléaire iranien.

En revanche, des rapports israéliens ont indiqué que certains drones iraniens ont été abattus en vol, tandis que d'autres ont touché des installations près du Néguev sans bilan humain important.

Mobilisation régionale et positions internationales

États-Unis : ont appelé à la retenue, mais ont réaffirmé leur engagement envers la sécurité d’Israël, exprimant une « vive inquiétude » face au risque d’une escalade vers un affrontement ouvert.

ONU : a réclamé un arrêt immédiat de l’escalade et l’ouverture de canaux de communication directs entre les deux parties.

Union européenne : a qualifié la situation de « critique et hors de contrôle », appelant à la tenue d’une session d’urgence du Conseil de sécurité.

Contexte : un tournant grave

Les estimations des observateurs indiquent que cette escalade est la plus grave depuis des années, et pourrait changer les règles d’engagement traditionnelles dans la région, notamment au vu d’indications d’un « feu vert » américain préalable à l’opération israélienne, selon des rapports publiés à Washington.