Alors que les dirigeants du G7 se préparent à se réunir la semaine prochaine au Canada, l’attention se porte sur la participation du président américain Donald Trump, dans un contexte de craintes de répétition de la scène tendue qui s’est produite au sommet de Charleroi en 2018, lorsque Trump s’est soudainement retiré de la déclaration finale et a publiquement attaqué le Premier ministre canadien de l’époque, Justin Trudeau.

Préparatifs diplomatiques calculés

Selon un rapport du réseau CTV News, le gouvernement du Premier ministre Mark Carney déploie des efforts intensifs en coulisses pour limiter les tensions avec Washington et éviter ce que des responsables canadiens ont qualifié de « scénario chaotique » déjà vu lors de sommets précédents auxquels Trump a participé.

Un haut responsable diplomatique a déclaré au journal :

« Nous savons parfaitement comment les choses peuvent tourner avec Trump… Nous travaillons à maintenir un ordre du jour flexible, en mettant l’accent sur les questions sur lesquelles un terrain d’entente peut être trouvé. »

Pas de déclaration finale unifiée ?

Selon des rapports médiatiques, il est prévu qu’aucune déclaration finale commune ne soit publiée à l’issue du sommet cette année, dans une tentative d’éviter des différends publics entre les États-Unis et les autres membres sur des dossiers sensibles, tels que l’Ukraine, le climat et l’intelligence artificielle.

Questions épineuses à l’ordre du jour

Parmi les dossiers majeurs susceptibles de dominer les discussions :

Le soutien occidental à l’Ukraine, malgré les réserves de Washington sur certains aspects du financement.

Les politiques climatiques et la neutralité carbone, dans un contexte de rejet par l’administration Trump des engagements climatiques précédents.

Le commerce mondial et l’impact du conflit tarifaire entre le Canada et les États-Unis.

Large présence internationale

Le sommet se tiendra en Alberta, au Canada, en présence de dirigeants extérieurs au groupe, dont les présidents de l’Ukraine, de l’Inde, du Brésil et du Mexique, dans le cadre de l’élargissement du dialogue sur les questions mondiales complexes.