La société américaine "General Motors" spécialisée dans la fabrication automobile a révélé que sa division de voitures autonomes "Cruise" fait l'objet d'une enquête par le ministère de la Justice et la Securities and Exchange Commission américaine, suite à un accident survenu le 2 octobre dernier, impliquant des taxis autonomes produits par la société.

Une femme a d'abord été heurtée par une voiture conduite par un humain, puis traînée sur environ sept mètres par un taxi autonome de la société, ce qui a entraîné des blessures graves.

Après l'accident, les responsables du département des voitures autonomes ont tenté de partager les détails de l'accident avec les autorités réglementaires via une vidéo, mais en raison de "certains problèmes techniques", les autorités n'ont pas pu visionner clairement la vidéo.

Le département des voitures autonomes n'a pas non plus pu fournir une description verbale de l'accident aux autorités réglementaires. Dans un blog, General Motors a déclaré que le rapport d'enquête de la société d'avocats "Quinn Emanuel" n'a révélé aucune preuve que les dirigeants ou les employés du département des voitures autonomes aient délibérément induit en erreur ou dissimulé des détails aux autorités réglementaires.

Un autre rapport, de la société d'ingénierie "Exponent", a révélé que le taxi autonome avait déterminé que la collision avec la femme était une collision latérale, selon la publication du blog, et le département des voitures autonomes a par la suite modifié ses programmes.

Les rapports ont conclu que le département des voitures autonomes a échoué à gérer correctement l'accident, en raison de "procédures internes insuffisantes et non coordonnées, d'erreurs de jugement, et d'une mauvaise compréhension fondamentale des exigences réglementaires et des attentes".