Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a commenté le massacre dans les tentes des déplacés dans la ville palestinienne de Rafah, perpétré par les forces d'occupation israéliennes.

Il a déclaré lors de son discours devant le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, mercredi matin : « Aucune croyance ne justifie le meurtre d'innocents civils brûlés dans les tentes, et le monde suit en direct la brutalité du vampire nommé Netanyahou ».

Il s'est adressé aux États-Unis et aux pays européens en disant : « Vos mains sont tachées de ce sang (à Gaza), vous êtes restés silencieux, vous êtes donc complices du saignement exercé par Israël ».

Il a souligné que les Nations unies n'ont pas pu arrêter le génocide, ni même protéger leur personnel ou les travailleurs humanitaires dans le secteur assiégé, notant que « les Nations unies sont mortes avec leur âme à Gaza, et pas seulement l'humanité ».

Il a indiqué que « Israël a tué l'humanité à Gaza », ajoutant que « l'Europe a tué ses valeurs et a piétiné tous les principes qui étaient la raison de son existence ».

Il a ajouté, en commentant les massacres israéliens : « J'ai un mot à dire au monde islamique, qu'attendez-vous pour prendre une décision commune ? Dieu nous jugera tous, vous et nous, pour cela ».

Il a attiré l'attention sur le fait que « aucun pays - y compris la Turquie - ne sera en sécurité tant qu'Israël ne sera pas soumis à la surveillance du droit international », selon ce qu'a publié l’agence « Anadolu ».

Il a poursuivi : « Par une alliance de l'humanité, ce génocide brutal et barbare doit cesser immédiatement avant que Netanyahou et son réseau criminel ne deviennent complètement incontrôlables ».

Il a déclaré que « plus de trois quarts des membres des Nations unies reconnaissent l'État de Palestine », en insistant sur le fait que « la décision commune de 147 pays ne peut être laissée aux caprices de 5 pays (les membres permanents) ».