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Publié: janvier 9, 2024
Les travailleurs saisonniers en Ontario ont déposé une plainte collective contre le gouvernement fédéral, dénonçant le fait qu'ils doivent contribuer au régime d'assurance-emploi sans pouvoir bénéficier des prestations une fois de retour dans leur pays d'origine.
Les plaignants ont également dénoncé l'engagement contractuel qui les lie à un seul employeur.
La valeur de leur demande collective s'élève à 500 millions de dollars. Cette proposition doit être approuvée par les tribunaux pour avancer.
"Ce problème persiste depuis un certain temps", a déclaré l'avocat Jody Brown de la société Goldblatt, qui a initié la demande de recours collectif déposée au nom de Kevin Palmer et Andrell Peters, originaires de la région des Caraïbes, qui travaillaient dans la région de Leamington.
Ottawa se défend...
Le ministère canadien du Travail et du Développement social a refusé de commenter, étant donné que l'affaire est devant les tribunaux.
Cependant, le ministère a confirmé dans un communiqué par courriel que les travailleurs étrangers temporaires bénéficient des mêmes droits et protections que les Canadiens lorsqu'ils sont dans le pays.
Me Brown s'oppose au fait que les travailleurs saisonniers n'ont pas le droit de changer d'employeur dans le cadre du programme fédéral qui leur permet de venir travailler temporairement au pays.
Il a ajouté que lorsque la saison des récoltes se termine, ils doivent retourner chez eux sans pouvoir bénéficier des prestations d'assurance-emploi, bien qu'ils aient contribué au régime.
Chris Ramsaroop, du groupe Justice pour les travailleurs migrants, a également salué la demande de recours collectif. Selon lui, le régime d'assurance-emploi devrait être modifié pour que les travailleurs saisonniers puissent recevoir des prestations "comme un travailleur canadien".
Il a déclaré : "C'est préoccupant. Nous sommes au XXIe siècle et nous avons encore un programme de travail forcé. Les travailleurs ne devraient pas être limités à un seul employeur ni être placés dans une situation aussi risquée."
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