L'Université de Toronto au Canada a annoncé avoir déposé une demande judiciaire pour obtenir une ordonnance d'expulsion des manifestants pro-palestiniens en grève sur le campus en centre-ville.

Le président de l'Université de T, Meric Gertler, a déclaré dans un message en ligne ce lundi que les avocats de l'école ont demandé à la Cour supérieure de justice de l'Ontario d'entendre l'affaire en priorité.

Gertler a ajouté : « En plus de suivre cette voie légale pour restituer Kings College Circle à la communauté universitaire, nous continuons à engager des discussions avec les étudiants représentant les occupants du camp, et nous espérons toujours pouvoir parvenir à un accord et mettre fin au camp non autorisé ».

La dernière mise à jour de Gertler est intervenue après l'expiration de l'échéance à 8 heures du matin, heure de l'Est, pour évacuer le camp, sans aucun signe que les manifestants dirigés par les étudiants aient l'intention de partir.

Les manifestants et leurs partisans, y compris certains membres du corps professoral, du personnel de l'université et des membres du syndicat des travailleurs de l'Ontario, organisaient une marche lorsque la déclaration de Gertler a été publiée en ligne.

Les deux parties ont passé dimanche à des pourparlers visant apparemment à mettre fin pacifiquement à la protestation.

Gertler a poursuivi en disant que les négociations ont été « longues et fructueuses » et que les discussions se poursuivraient lundi.

Les responsables de l'université ont déjà déclaré que, quelle que soit l'issue des négociations, les manifestants doivent évacuer le campus de St. George.

Les occupants du camp ont reçu la semaine dernière un avis de violation de propriété avertissant que les étudiants participant à la manifestation pourraient être suspendus, tandis que les membres du corps professoral ou le personnel participants pourraient être licenciés. L'université a déclaré être prête à prendre « toutes les mesures juridiques nécessaires » pour évacuer le camp.