Nouvelles du Canada arabe
Nouvelles
Publié: mars 26, 2025
À l'approche des élections fédérales de 2025, le débat politique et médiatique au Canada autour de la taxe carbone s'intensifie, entre promesses de la réduire ou de l'annuler par certains partis, et affirmations du gouvernement actuel qu'elle est un outil essentiel pour faire face au changement climatique tout en garantissant des compensations financières aux Canadiens.
Le gouvernement libéral, dirigé par le Premier ministre, a défendu la taxe en la considérant comme la pierre angulaire de son plan environnemental, affirmant que ses recettes sont reversées aux citoyens sous forme de paiements incitatifs, connus sous le nom de « crédit pour la pollution », accordé trimestriellement aux familles par des chèques directs ou des réductions fiscales.
En revanche, le Parti conservateur décrit la taxe comme un fardeau injustifié pour les familles canadiennes, dans un contexte de hausse du coût de la vie, et son chef Pierre Poilievre promet de l'annuler complètement en cas de victoire, disant qu'elle n'a pas eu d'impact environnemental tangible, mais qu'elle a alourdi le fardeau des consommateurs et des secteurs productifs.
Quant au Nouveau Parti démocratique, il appelle à maintenir la taxe mais avec un renforcement du contrôle sur la manière dont les recettes sont distribuées et à garantir un bénéfice accru pour les familles à faible revenu, tandis que le Parti vert la considère comme une étape nécessaire mais insuffisante sans changements plus larges dans les infrastructures énergétiques.
D'autre part, des citoyens canadiens ont exprimé des positions divergentes à l'égard de la taxe, certains la voyant comme un outil efficace pour pousser les consommateurs vers des choix respectueux de l'environnement, tandis que d'autres la considèrent comme une cause directe de la hausse des prix des carburants, du chauffage et des produits de première nécessité.
La taxe carbone devrait rester l'un des dossiers les plus brûlants dans les prochaines campagnes électorales, avec une intensification des questions sur son efficacité environnementale, sa justice économique et son impact sur les groupes les plus vulnérables de la société canadienne.
Commentaires