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Publié: mars 22, 2025
Les données de Statistique Canada ont montré une baisse des ventes au détail de 0,4 % en février, après un recul de 0,6 % en janvier, reflétant l'impact des inquiétudes concernant l'escalade commerciale entre les États-Unis et le Canada. Cela est intervenu après une augmentation de 2,6 % en décembre suite à la suspension de la taxe fédérale sur certains biens. Le recul le plus marqué a concerné les ventes d'automobiles, d'aliments et de boissons. De plus, la baisse des taux d'intérêt par la Banque du Canada, pour la septième fois consécutive, n'a pas réussi à renforcer la confiance des consommateurs, qui ont exprimé une inquiétude croissante concernant leur sécurité d'emploi et leur stabilité financière.
Facteurs principaux derrière le recul
1. Incertitude commerciale : L'augmentation des craintes liées aux répercussions de la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada a poussé les consommateurs à réduire leurs dépenses.
2. Abolition de la taxe sur les ventes : La hausse des ventes en décembre était liée à la décision de suspendre la taxe sur certains biens, ce qui a eu un effet à court terme.
3. Le secteur automobile en tête : Les ventes d'automobiles ont enregistré la plus forte baisse, ainsi que le recul des ventes d'aliments, de boissons et de biens sportifs.
4. Divergence dans la croissance : Excepté le secteur automobile, les ventes au détail n'ont augmenté que de 0,2 % en janvier, comparé à une forte hausse de 2,9 % en décembre.
5. Confiance des consommateurs : Les sondages indiquent une inquiétude grandissante concernant la stabilité de l'emploi et des finances, reflétant un état de prudence dans les dépenses.
Perspectives futures
Benjamin Raïtzis, expert à la Banque de Montréal, a déclaré que le recul du moral des consommateurs dû aux craintes concernant les tarifs douaniers « n'augure rien de bon », prévoyant une faiblesse continue des dépenses jusqu'à ce que la situation commerciale entre les États-Unis et le Canada soit clarifiée. La banque centrale pourrait poursuivre sa politique de baisse des taux d'intérêt pour stimuler les dépenses, mais les tensions commerciales demeurent le principal obstacle à la reprise de la consommation.
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