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Le Sommet arabe islamique... Appels à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Le Sommet arabe islamique... Appels à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

By Omayma othmani

Publié: novembre 11, 2023

Des dirigeants et chefs d'États arabes et islamiques ont exigé un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, lors de discours prononcés lors du sommet arabe-islamique conjoint qui a débuté aujourd'hui samedi à Riyad.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a appelé à la mise en place de corridors humanitaires pour les civils dans la bande de Gaza et à un "arrêt immédiat des opérations militaires".

Le prince Mohammed ben Salmane a également réaffirmé le refus catégorique de son pays "de l'agression contre Gaza et de la guerre féroce menée contre les frères en Palestine", tout en appelant à "l'ouverture immédiate de corridors humanitaires pour secourir la population de la bande".

Le sommet arabe-islamique conjoint d'urgence a débuté aujourd'hui samedi à Riyad, pour examiner les développements à Gaza et dans les territoires palestiniens, ainsi que la guerre israélienne contre Gaza qui en est à son 36ème jour.

Dans son discours, le roi jordanien Abdallah II a demandé que les corridors humanitaires à Gaza restent sûrs et ouverts pour permettre un approvisionnement continu en aide, affirmant que "le refus d'Israël de laisser entrer de l'eau, de la nourriture et des médicaments aux habitants de Gaza est un crime de guerre", et que "le monde paiera le prix de l'échec à résoudre la cause palestinienne".

Pour sa part, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les forces d'occupation ont commencé une guerre d'extermination sans précédent contre le peuple palestinien en franchissant toutes les lignes rouges", accusant "les autorités d'occupation et leurs soutiens de porter la responsabilité de la mort de chaque enfant et femme dans cette guerre injuste".

Le président palestinien a ajouté que "les États-Unis, par leur soutien total à l'occupation, portent la responsabilité de l'absence de solution politique à la crise", et a appelé à "une protection internationale et à l'adoption d'une solution mise en œuvre conformément au droit international et à l'initiative arabe".

De son côté, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a "condamné le meurtre de civils", insistant sur le fait que "la politique de punition collective des habitants de Gaza est inacceptable", et a demandé "un cessez-le-feu immédiat sans conditions, soulignant qu'il faut empêcher le déplacement forcé des Palestiniens hors de leurs terres".

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que "73 % des personnes ayant perdu la vie à Gaza et en Cisjordanie sont des femmes et des enfants, et cet état de folie est incompréhensible", ajoutant que "Israël tente de se venger des événements du 7 octobre en tuant des innocents, des enfants et des femmes".

Il a également ajouté : "Nous avons vu des mères serrer dans leurs bras leurs enfants décédés et des pères chercher leurs proches sous les décombres", ajoutant que "les mots sont impuissants à décrire ce qui se passe à Gaza, avec la cible brutale des hôpitaux, lieux de culte et écoles".

Dans son discours, l'émir du Qatar, Sheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a déclaré que "la communauté internationale a échoué à prendre des mesures pour arrêter les massacres et mettre fin à cette guerre agressive", ajoutant : "Nous avons remarqué, avant la guerre, une élévation de l'immunité de certains pays envers le meurtre des civils et le bombardement des hôpitaux et des abris".

Avant le début du sommet, les ministres des Affaires étrangères des pays arabes et islamiques ont tenu leur réunion ministérielle préparatoire au sommet à Riyad avec pour objectif "de parvenir à un consensus sur le projet de déclaration finale du sommet concernant la position unifiée arabe et islamique", selon l'agence de presse égyptienne.

Pour sa part, le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé à une décision historique et décisive concernant ce qui se passe dans les territoires palestiniens, déclarant : "Nous voulons prendre une décision historique et décisive concernant ce qui se passe dans les territoires palestiniens… L'Organisation de la coopération islamique doit jouer un rôle juste qui incarne les significations de l'unité et de l'harmonie, et nous nous réunissons aujourd'hui au nom de la nation islamique pour venir en aide au peuple palestinien aujourd'hui est un jour historique pour défendre la mosquée Al-Aqsa".

Il a souligné que les manifestations massives à travers le monde confirment que la défense de la Palestine est dans la conscience des peuples et que Gaza est devenue la plus grande prison du monde en raison du siège imposé par l'occupation qui viole les règles des droits internationaux avec son attaque totale contre Gaza, poursuivant : "Nous avons une responsabilité devant Dieu concernant ce qui se passe à Gaza, aujourd'hui tout le monde doit déterminer de quel côté il se trouve".

Dans son discours, le prince héritier kuwaitien Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah a souligné que "les crimes d'Israël à Gaza annoncent des conséquences négatives sur la sécurité et la stabilité de la région et du monde entier".

Il a déclaré : "Israël applique une punition collective qui ne peut être justifiée en aucune manière et cette tragédie résulte du manque d'efforts de la communauté internationale pour trouver une solution permanente à la cause palestinienne".

Il a également exprimé le rejet de son pays du déplacement forcé du peuple palestinien en appelant à un cessez-le-feu humanitaire dans la bande.

Le prince héritier kuwaitien a aussi appelé à instaurer la paix dans la région par une résolution globale et définitive de la cause palestinienne. Il a déclaré : "La cause palestinienne est en tête de l'agenda de la politique étrangère du Koweït... Nous demandons un État palestinien aux frontières du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale".

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