Il est bien connu que ce titre est souvent associé à des événements politiques, mais dans notre article, nous voulons l’orienter vers des défis sociaux, car la relation entre "le bourreau" et "le subjugé" ou "le tortionnaire" et "la victime" ou "l’assassin" et "l’assassiné", si l’on peut dire, est une expression qui reflète les émotions humaines troublées fondées sur l’annulation de l’autre et sa disparition, et aboutit souvent à un état de conflit durable sans une véritable prise de conscience de ces concepts et de leurs risques. 
Ainsi, le bourreau pense qu’il peut faire ce qu’il veut quand il veut, croyant être au-dessus des règles et de la responsabilité, et peut-être qu’il accroît son entêtement pour se donner plus de défi, pensant être au-dessus de la loi, ce qui le pousse à s’adonner de plus en plus à des comportements reflétant son état psychologique et comportemental perturbé, satisfaisant ses désirs maléfiques et réalisant son vrai plaisir en infligeant souffrance aux autres, s’enfonçant dans le mal, persistant dans l’injustice et créant la souffrance des autres, car cela lui procure un plaisir tant qu’il entend les cris silencieux de la victime comme moyen qui le réjouit.
Voici où commence le véritable problème : le bourreau entame un combat durable contre la lutte acharnée de la victime, qui cherche une sortie dans une obscurité profonde et tente de sortir du marécage de folie imposé, mais le perfide bourreau fait échouer toutes les tentatives au coût du temps virtuel de sa vie, croyant que c’est la fin de l’histoire.
À ce moment, le bourreau commence à chercher un horizon qui lui offre la sécurité, faisant croire à la victime qu’il est le fusible de sécurité et le chemin du salut pour elle, et non celui de la destruction et de la perdition, il commence donc à fouetter ses sentiments avec les fouets de ses mensonges pour étendre son contrôle sur elle sans se soucier de l’injustice qu’il lui fait ou de la destruction de son avenir, même si cela dure jusqu’à ce que la victime se libère de son manteau de soumission et commence à chercher une façon de se sauver, même si cela passe par un péché non calculé !.
Ainsi, nous voyons les événements dans beaucoup d’histoires sociales qui ne se limitent plus à des frontières culturelles ou à des limites liées à une identité ou une croyance aux règles qui refusent de laisser la place à l’asservissement humain et à leur assassinat moral, à l’heure des libertés.
Au contraire, aujourd’hui, nous avons l’impression d’être face à des comportements incarnant le concept de captivité à une époque où tous les termes relatifs à l’esclavage et à l’abrutissement forcé ont disparu par le biais du lavage de cerveau professionnel et du contrôle démentiel de l’autre, qui se termine inévitablement par une destruction certaine.
Ce que nous entendons de certaines histoires sociales est parfois motivé par des pulsions instinctives perverses et sales, d’autres fois à cause de changements culturels et sociaux, mais la majeure partie est due à un environnement familial malsain et souvent criminel qui se reflète sur l’individu à l’intérieur de la famille, conduisant à sa déviation et à l’adoption de concepts malsains qui ne correspondent absolument pas à la nature saine et aux fondements sociaux qui protègent la dignité des membres de la société et leur sécurité, ce type de personnes ne sait jouer que le rôle du bourreau, et c’est pourquoi ils cherchent constamment des victimes pour satisfaire leur déviation morale et détruire leurs victimes de manière sadique et éternelle.
Par conséquent, nous constatons qu’il y a toujours des bourreaux qui manipulent le vide du paysage social afin qu’il reste gouverné et discipliné selon leurs désirs déviants qui vont à l’encontre de l’état ordonné dans ce contexte, et cela leur garantit au moins leur sécurité personnelle qu’ils sentent souvent menacée, poursuivie par tous ceux qui les entourent, et que leur avenir peut tomber dans le néant à tout moment, même s’ils combattent leurs derniers souffles dans cette vie, ce qui est inévitable tôt ou tard, ce qui les pousse à rejeter l’idée de repentance et d’abandon de leurs comportements malsains pour vivre en sécurité et en paix sans mauvaises intentions ni comportements déments les incitant à jouer le rôle du bourreau toujours à la recherche de victimes.
Cependant, le bourreau oublie lui-même qu’il peut transformer la victime en bourreau, et alors le nouveau bourreau triomphe parce que cela l’exonère des conséquences morales du crime du bourreau ancien.
 Cela nous explique comment le bourreau a besoin que sa victime devienne partenaire et un nouveau bourreau pour se sentir qu’il a créé un complice criminel pour imiter son mode de vie immoral et anormal.
 Ainsi, nous devons dire que si le bourreau obsédé par ses capacités maléfiques a réussi un certain temps, il ignore que lorsque la victime devient bourreau, sa souffrance et ses épreuves deviennent moqueries et vaines qui ne servent à rien, ce qui touche sa dignité, créant un conflit psychologique interne destructeur, sauf si elle réussit à utiliser ses sentiments et écraser son humanité pour approfondir des crimes dont elle n’est pas responsable comme le veut le bourreau, même si cela entraîne une détérioration morale accrue, un isolement de vie, des souffrances, une pollution intellectuelle, une dérive vers l’extrémisme et un comportement barbare, sans savoir que la transformation de victime en bourreau est un projet de suicide et de destruction future qui ne peut être réalisé et renforcé que par un être humain ayant perdu son humanité, incapable de construire son avenir et reniant les bases de la vie sauf par la défaite de soi (en tant que personne et en tant que société). À ce moment, la douleur devient une honte comme des pratiques absentes mais toujours présentes dans la mémoire, et il se trouve dans le besoin de dessiner une fin inévitable pour sortir du marécage de la destruction psychologique et de l’isolement personnel qu’il a créé et adopté comme mode de vie.
 C’est pourquoi souvent les bourreaux de ce type narcissique, moralement, comportementalement et intellectuellement déchus, arrivent à la conviction que si nous voulons vraiment que nos douleurs que nous avons créées de nos propres mains aient un sens, il vaut mieux pour nous mourir ou pencher vers le rôle de victime pour avoir espoir en une vie et un avenir meilleurs. 
Et alors le jugement revient au nouveau bourreau qui était peut-être au départ une victime, et donc la fin s’esquisse à nouveau, avec deux options : soit une fin heureuse basée sur des fondements incluant un retour à la raison, investie dans un état de pardon espéré et peut-être absent dans une réalité pleine d’obscurité où il n’y a plus d’espoir de réparer une situation incurable, et donc affronter une fin inconnue dessinée de manière hors de contrôle, mais généralement tragique et peut-être destructrice !.
Ni le bourreau n’était heureux sur le chemin sombre qu’il s’était choisi, ni la victime n’a vécu une vie digne, ni l’environnement éducatif n’est sorti du marécage sombre qu’il a tracé pour elle et ses membres, et c’est pourquoi il commence à transmettre un état destructeur qui ne se termine pas par une fin lumineuse mais certainement par une fin destructrice remplie de tristesse et de douleurs qu’on ne peut pas clore dans un temps limité, mais qui transmet une folie héréditaire et destructrice peut-être pour les générations futures !.
En fin de compte, toutes les valeurs sociales rejettent catégoriquement tout comportement illégitime et renforcent leur confrontation sur les plans intellectuel, culturel et doctrinal, c’est pourquoi une révolution de sensibilisation intellectuelle est nécessaire pour extirper les fondements de la rébellion contre les valeurs, la culture et les règles religieuses afin de subjuguer tous les défis qui s’y opposent, les affaiblir et les aligner fermement avec le désir de construire un état social créatif digne de la culture, des règles religieuses et de l’identité, et respectueux des bases doctrinales, afin que ce phénomène ne se développe pas dans nos sociétés et que l’on ne voie un cortège sans fin de bourreaux et de victimes, car dans ce cas, le résultat ne sera certainement pas heureux mais tragique.