Nouvelles du Canada arabe
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Publié: avril 5, 2024
Beaucoup de citoyens arabes et musulmans tombent dans les griffes de la solitude, de l'isolement et de l'étroitesse d'esprit, ce qui les rend vulnérables à la prédation par des loups humains qui ne font pas de distinction entre petits et grands, car ce sont des criminels à la recherche d'une proie faible, facile à abattre.
Nous pouvons donc dire qu'en dépit du fait que l'homme moderne est connecté au monde dès son plus jeune âge grâce à la facilité de déplacement, à la disponibilité de la technologie et au monde numérique ; ce qui le rend exposé à de grands dangers s'il n'est pas protégé de manière complète sur les plans scientifique, culturel et religieux contre les défis environnants, nous voyons néanmoins que la solitude est devenue une maladie courante, avec un diagnostic choquant qui la désigne comme le "tueur numéro un" dans la société moderne. Les scientifiques mettent en garde depuis 15 ans contre les dangers de la solitude pour la santé humaine, avec 148 études réalisées dans le monde entier à ce sujet, dont les résultats sont terrifiants !
Selon ces études, la solitude et l'isolement social ont le plus grand impact sur la durée de vie humaine, dépassant l'effet de l'addiction à l'alcool et à l'obésité. Il y a également une augmentation de l'isolement de certains individus dans la société, observable depuis des années, ce qui a engendré de nombreux cas pathologiques, notamment le narcissisme destructeur qui pousse l'individu à ne penser qu'à lui-même loin des autres, se voyant doté d’une force surhumaine qui le pousse à commettre des absurdités pouvant atteindre le niveau criminel et conduire à la chute.
L'isolement n'est donc pas simplement un sentiment inconfortable, mais une question qui peut avoir des effets très graves et un impact négatif sur la santé. La question ici est pourquoi certains se dirigent-ils vers la solitude, en particulier parmi les jeunes adolescents dans la diaspora ?
Selon les scientifiques, la réponse à cette question est liée au passé de l'humanité, à l'éducation familiale et à l'environnement social, lorsque la vie en communauté était une condition essentielle à la survie. La vie au sein du groupe est plus facile lorsque le langage de dialogue sincère et honnête est disponible et confronté à une réalité authentique, et non à une réalité illusoire imposée par la technologie, ce qui a éloigné ces personnes de l'attention fondamentale au facteur commun dans le travail collectif moral, éducatif et humain pour assurer l'avenir, y compris la nourriture, l'éducation, la reproduction et, avant tout, la protection contre les dangers, comme faire face aux animaux humains prédateurs.
Sortir du groupe signifie affronter seul les dangers de la vie, ce qui entraîne une tension psychologique poussant le corps à faire face à de nombreuses alertes sanitaires dues à la perte de la sécurité offerte par le groupe. C’est ce que recherche le criminel lorsqu’il cible une victime de ce type afin de pouvoir la dominer complètement, pensant ainsi que la tâche est terminée et qu’il peut passer à d’autres victimes, ignorant que cet état pathologique peut contribuer à sa destruction et à son anéantissement quand la victime perçoit son expérience comme une forme d’asservissement sans lien avec la liberté humaine, ce qui la pousse à se révolter contre les circonstances qui l’ont poussée à la solitude, la transformant en victime de ces loups humains.
Des scientifiques spécialisés ont réalisé une expérience sur deux personnes dans des conditions différentes pour mesurer leur niveau de stress, en analysant leur salive pour connaître le taux d’hormones du stress chez chacune, et les résultats étaient les suivants :
La personne jouissant de relations sociales avait un taux de cortisol modérément élevé, car l’appartenance au groupe lui donnait un sentiment de sécurité, selon les chercheurs.
Quant à la personne souffrant de solitude, son taux de cortisol était élevé, et d’autres études ont montré que ce taux restait élevé toute la journée, indiquant que le corps d’une personne isolée est plus susceptible de présenter des symptômes de santé potentiels, avec moins de sommeil, une augmentation du taux de sucre et de la pression artérielle, ainsi qu’une diminution de l’efficacité du système immunitaire à cause du cortisol, sans compter les fluctuations émotionnelles qui rendent cette personne faible, vulnérable et exposée à de grands risques.
Cela nous amène à confirmer que la solitude et l’isolement des autres causent des maladies graves telles que le cancer, les maladies vasculaires et cardiaques dues à un déséquilibre nerveux. Par conséquent, il ne s’agit pas seulement d’une crise psychologique sociale passagère, comme certains le pensent, mais d’un état pathologique grave pouvant compromettre l’avenir de cet adolescent s’il n’est pas pris en charge précocement, orienté et soigné pour son état.
C’est pourquoi le sentiment de solitude représente une expérience douloureuse pour la personne qui se prive des relations sociales nécessaires, puisqu'elle ne peut pas voir la réalité dans sa véritable dimension mais à travers une vision étroite, de mauvaise qualité par rapport à ce qui est souhaité, ce qui lui fait payer un prix élevé s’il ne se réveille pas et ne sort pas de cet isolement destructeur.
L’expérience du sentiment de solitude est très subjective ; un individu peut être seul sans se sentir seul, et peut se sentir seul même entouré d’autres personnes s’il ne s’harmonise pas avec son entourage, résiste à la réalité, cherche à être privilégié ou à attirer l’attention, ou peut être victime d’intimidation qui le pousse à l’isolement et au repli.
Le sentiment prolongé de solitude est lié à la dépression, au faible soutien social, à la névrose, à l’introversion, à la rébellion contre la réalité, à la peur de l’avenir et au rejet du présent, ce qui rend cette personne susceptible d’une destruction de personnalité, que ce soit par elle-même ou par des loups humains.
Des études ont montré que la solitude psychologique expose les personnes à un risque accru de maladies physiques et peut contribuer à raccourcir l’espérance de vie. Mais plus grave encore, les jeunes adolescents dans la diaspora sont poussés à commettre des fautes qui les poursuivront toute leur vie, pouvant les conduire au suicide ou à tomber dans un marécage criminel entraînant une perte totale de leur avenir.
À mon avis, cette situation nécessite une coopération sincère, honnête, radicale et ferme au niveau sociétal et familial, entre individus et institutions religieuses pour protéger ce noyau de la perdition.
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