Dans le contexte du bruit et des grands défis auxquels le monde est confronté, en particulier dans le cadre de la guerre barbare menée par l'armée d'occupation israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, et des troubles majeurs ainsi que de la forte pression psychologique que cela engendre sur les sociétés arabes et autres au Canada, où un phénomène très grave a commencé à se développer de manière effrayante et complexe à travers des réseaux organisés dont certains individus arabes sont devenus des professionnels des actes criminels, notamment le vol de voitures.

Cette situation a récemment incité le gouvernement canadien à annoncer un plan national global pour faire face à ce phénomène grave, avec un budget important alloué à la mise en œuvre de ce plan qui est devenu une nécessité urgente pour faire face à un danger considérable pour l'économie locale et la sécurité nationale canadienne.

Nous avons également observé récemment la force de dissuasion de la police civile qui arrête et poursuit ces réseaux très dangereux et fait face à l'audace des bandes et des individus qui commettent ces actes criminels, car ils concluent parfois des accords avec certains propriétaires de voitures à l'esprit malade, en échange d'une somme d'argent après que la compagnie d'assurance a été informée afin de recevoir une indemnisation correspondant à la valeur marchande de la voiture au moment où le vol criminel est commis.

De notre côté, nous avons enquêté sur cette question pour savoir si ce phénomène est nouveau pour la société ou s'il a des racines profondes.

Il s'est avéré que ce phénomène est ancien et malheureusement, la négligence de la situation sécuritaire dans la gestion de ses risques dès le départ et le manque d'efforts pour l'éradiquer à la racine l'ont rendu audacieux, en croissance et en expansion, ajoutant de nouveaux membres criminels à ce parcours traître qui vise l'économie, la sécurité et la stabilité de l'État.

Cette affaire se développe désormais avec des méthodes plus criminelles avec la transformation des systèmes de voitures en état numérique, ce qui a rendu beaucoup de modèles de voitures modernes des proies faciles pour les actes de piratage et les vols, qui sont ensuite démontés et vendus comme pièces détachées ou exportés hors du pays pour être vendus à des sommes considérables ou utilisés dans des opérations terroristes à l'étranger.

Il est remarquable que cette affaire a gagné en férocité, en expansion et en renouvellement des méthodes d'escroquerie et de fraude durant la pandémie de Covid-19 et les périodes qui ont suivi, en particulier dans les capitales canadiennes d'Ottawa, Montréal et Toronto. Cela a poussé certains individus aux tendances criminelles déviantes et cherchant à s'enrichir rapidement au sein de la communauté arabe à s'impliquer dans ces opérations criminelles qui ont également ouvert la voie à des activités criminelles plus étendues, notamment le blanchiment d'argent obtenu derrière ces vols, puis le recours à ces fonds acquis illégalement pour acheter des propriétés en espèces, pensant que cela constitue un investissement légal à l'abri des suspicions criminelles portées par certains individus qui ont professionnalisé cette activité criminelle très grave, souvent en complicité avec des cabinets d'avocats fournissant protection et couverture légale en exploitant certaines failles de la loi, ce qui leur permet de rester libres loin de la justice à laquelle ils devraient répondre et qui devrait les dissuader pour assurer la sécurité de la société et son absence de criminalité.

Cette situation confirme la nécessité d'adopter une politique de dissuasion précoce et d'élaborer des lois spéciales pour éradiquer ces individus qui se permettent de s'engager dans de telles affaires criminelles, à travers des sanctions immédiates, strictes et sévères, allant jusqu'à l'expulsion immédiate du pays ou la prison avec la peine maximale.

À mon avis, le vol de voitures n'est pas moins grave que la notion de terrorisme ou l'incident commis par un jeune Indien réfugié au Canada, pour lequel une décision d'expulsion du pays a récemment été prise.

Je pense que pour qu'il y ait une dissuasion forte dans ce contexte, notamment en ce qui concerne les questions touchant à la sécurité nationale et à l'économie nationale avec des preuves solides, il ne doit pas y avoir de place pour l'objection ou la tolérance, et que des décisions d'expulsion doivent accompagner les sanctions légales aux niveaux local, régional et international, qui ne sont ni suspendables ni susceptibles d'appel, afin de cerner ces criminels et les poursuivre partout jusqu'à ce que ce phénomène soit totalement éradiqué.

Je tiens à préciser ici que ces mesures ne portent absolument pas atteinte aux droits de l'homme, ni à sa dignité ou sa liberté de se défendre, mais instaurent la culture de la préservation de la sécurité du pays, de la société et de l'individu comme priorité absolue, devenant ainsi une forte dissuasion pour quiconque oserait s'engager dans de telles affaires affectant la sécurité du pays et du citoyen ainsi que leur protection.

La négligence face à ces questions et l'absence d'un plan clair et d'une vision complète et dissuasive ont sans aucun doute laissé le champ libre à la montée en puissance des bandes criminelles dans la pratique du crime, des meurtres, des enlèvements, de l'exploitation sexuelle et du blanchiment d'argent, ces derniers allant même au-delà de toutes les limites, défiant les règles de sécurité et tombant dans les marécages d'encouragement à la corruption individuelle, intellectuelle et comportementale, peut-être à travers la pratique de la corruption sous diverses appellations et l'exploitation de circonstances sécuritaires donnant la priorité à peut-être des choses jugées plus importantes que ces défis internes imposés par des défis culturels, sociaux et économiques ainsi que des divergences profondes dans les idéologies politiques qui se sont assujetties à des priorités non nationales.

En résumé, même si le plan national de lutte contre le vol de voitures vient tardivement, il représente une étape dans la bonne direction, mais il ne réussira pas face à la professionnalisation des criminels impliqués dans ces actes criminels à moins qu'il ne prenne en compte la nécessité d'une confrontation stricte, forte et efficace et donne aux organes de sécurité une plus grande liberté d'action pour traiter ces crimes et leurs suites, qui sont extrêmement graves pour la société, l'économie nationale, la sécurité et la souveraineté, que je peux qualifier de forme de trahison nécessitant une dissuasion radicale, forte et globale.