À la fin de la période d'exonération fiscale sur les biens et services (TPS) qui a duré deux mois au Canada, les opinions des propriétaires d'entreprises divergent quant à l'impact de cette mesure sur leur activité commerciale.

Alors que certains estiment qu'elle a contribué à stimuler les ventes et à augmenter la demande d'achats, d'autres soulignent que son effet a été limité et n'a pas entraîné de changement significatif dans les revenus.

Avantages et réserves concernant l'impact de l'exonération

Selon un rapport publié par CTV News, certains chefs d'entreprise ont confirmé que l'exonération fiscale a conduit à une augmentation du volume des ventes, les consommateurs ayant profité de la baisse des prix, ce qui a renforcé les dépenses sur les biens et services inclus dans la décision.

En revanche, d'autres considèrent que l'impact de cette démarche a été relativement faible, notamment dans les secteurs qui ne dépendent pas fortement des biens concernés par l'exonération, affirmant que la période de deux mois n'a pas été suffisante pour avoir un effet économique à long terme.

Analyse économique : l'impact était-il tangible ?

De leur côté, des analystes économiques ont indiqué que l'exonération fiscale a aidé à stimuler partiellement la consommation, mais qu'elle n'était pas suffisante pour résoudre les défis plus larges auxquels sont confrontées les petites et moyennes entreprises, tels que l'augmentation des coûts d'exploitation et l'inflation.

Ils ont également ajouté que le succès de telles mesures dépend de leur continuité et de leur intégration dans des politiques économiques plus larges visant à renforcer le pouvoir d'achat des consommateurs et à soutenir le secteur des affaires de manière durable.

Que se passera-t-il après la fin de l'exonération fiscale ?

Avec le retour à l'application complète de la taxe sur les produits et services, les propriétaires d'entreprises attendent avec impatience d'éventuelles mesures gouvernementales futures pour soutenir l'économie, au milieu d'appels à davantage d'incitations susceptibles de renforcer la demande locale et d'alléger les charges pesant sur les entreprises et les consommateurs.

Dans ce contexte, la question reste posée de savoir si le gouvernement recourra à des mesures supplémentaires à l'avenir pour soutenir le secteur des affaires, ou si l'impact de l'exonération fiscale restera une simple expérience à court terme sans répercussions durables sur l'économie canadienne.