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Publié: mars 26, 2025
À une époque où les familles canadiennes subissent une pression croissante en raison de la hausse des prix, le coût de la vie est devenu le dossier le plus important dans les élections fédérales de 2025, dans un contexte de forte compétition entre les principaux partis pour proposer des solutions convaincantes à la crise économique qui touche désormais la vie quotidienne de millions de citoyens.
La hausse des prix au cœur des campagnes
Les récentes enquêtes d’opinion indiquent que la cherté de la vie, et non les questions de santé ou d’environnement, est le facteur principal qui guide les décisions de vote d’une large part des électeurs, notamment dans la classe moyenne et les revenus modestes, qui font face à des difficultés croissantes pour couvrir les dépenses alimentaires, le loyer, le carburant et les services essentiels.
Les partis s’affrontent pour présenter des promesses économiques
• Le Parti libéral promeut sa vision économique comme étant « réaliste et responsable », en mettant en avant des programmes de soutien direct aux familles, ainsi que le gel de certaines taxes gouvernementales, comme outils pour réduire les pressions.
• Les conservateurs, dirigés par Pierre Poilievre, insistent sur la réduction des impôts, la suppression de la taxe carbone et la restriction des dépenses publiques, estimant que les politiques du gouvernement libéral sont la principale cause de l’aggravation de l’inflation.
• Le Nouveau Parti démocratique appelle à une augmentation des dépenses dans le logement et les services sociaux, ainsi qu’à l’imposition de taxes supplémentaires sur les grandes entreprises et les banques pour financer les programmes de soutien.
• Le Parti vert, malgré son focus traditionnel sur l’environnement, a commencé à adopter un discours socio-économique, appelant à une « transition économique juste » qui allège la pression sur les groupes les plus touchés.
Les électeurs : beaucoup de promesses, des résultats absents
Dans un sondage réalisé par la société Leger, plus de 60 % des participants ont exprimé leur manque de confiance dans la capacité de tout parti à fournir une solution réelle à la crise de la cherté, considérant que les discours électoraux ne se traduisent pas toujours par des résultats concrets après le vote.
Dans des grandes villes comme Toronto, Montréal et Vancouver, de nombreux habitants ont indiqué qu’ils avaient dû réduire leurs achats alimentaires ou reporter leurs projets de déménagement ou de voyage, en raison de l’inflation des prix, de la hausse des taux d’intérêt et du gel des salaires.
Un dossier économique par excellence
Les experts estiment que ces élections pourraient être l’un des scrutins fédéraux les plus marqués par l’aspect économique depuis des décennies, avec un changement dans le comportement des électeurs qui évaluent désormais les programmes sur la base de leur impact direct sur leur portefeuille, plutôt que selon les appartenances partisanes ou les valeurs idéologiques.
Le débat devrait s’intensifier dans les semaines à venir sur la manière de trouver un équilibre entre freiner l’inflation, stimuler la croissance et offrir une protection sociale réelle sans alourdir le fardeau des finances publiques.
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