Les étudiants de l'université Columbia aux États-Unis, dans l'État de New York, sont retournés manifester une nouvelle fois en moins d'une semaine, devant les portes de l'université, pour protester contre la guerre israélienne dévastatrice sur la bande de Gaza pour le 239e jour.
Les étudiants de l'université ont de nouveau installé des tentes baptisées « la révolution pour Rafah », sur la place sud de l'université, pour protester contre la poursuite de la guerre et le refus de l'administration universitaire de satisfaire leurs revendications, notamment l'arrêt des investissements dans l'État occupé, selon l'agence de presse et d'information palestinienne "Wafa".
Dans ce contexte, des dizaines de militants solidaires se sont rassemblés devant le musée de Brooklyn, demandant à l'administration du musée d'arrêter les investissements dans les entreprises soutenant l'État occupé et de couper les liens avec lui, mais la police américaine en a arrêté un certain nombre.
Le 18 avril dernier, des étudiants et universitaires opposés à l'agression contre Gaza ont entamé un sit-in sur le campus de l'université Columbia, exigeant de son administration qu'elle cesse sa coopération académique avec les universités israéliennes et retire ses investissements des entreprises soutenant l'occupation.
Avec l'intervention de la police et l'arrestation de dizaines de manifestants, la colère s'est étendue pour toucher des universités dans des pays tels que la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Canada et l'Inde, qui ont toutes été témoins de manifestations et de demandes d'arrêt de la guerre contre Gaza et de boycott des entreprises fournissant des armes à Israël.