Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a confirmé hier mercredi qu'il avait entendu les « préoccupations et les frustrations » des électeurs après une défaite écrasante subie par son parti libéral lors d'une élection partielle à Toronto.

La course parlementaire dans la circonscription partielle de Toronto-Saint lundi dernier a entraîné une perte historique pour les libéraux dans une région considérée comme l'un de leurs bastions traditionnels depuis 1993, reflétant un déclin de la popularité de Trudeau.

Les résultats récents renforcent la pression sur Trudeau pour qu'il envisage ses options avant les élections nationales prévues l'année prochaine, surtout avec la montée du chef conservateur, Pierre Poilievre, dans les sondages nationaux.

Les analyses montrent que les conservateurs, qui dépendaient auparavant du soutien des zones rurales et de l'Ouest, sont désormais capables de rivaliser fortement dans les zones urbaines cruciales pour le succès de Trudeau.

Dans une déclaration qu'il a publiée, Trudeau a déclaré qu'il comprenait parfaitement l'ampleur de la frustration et des préoccupations des électeurs, affirmant que lui et son équipe sont déterminés à continuer à travailler dur pour traiter les problèmes auxquels les Canadiens sont confrontés, et à réaliser des progrès concrets que tout le monde peut voir et ressentir.

Malgré la pression croissante, Trudeau n'a laissé entendre aucune intention de démissionner lors des récents événements, tandis que la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a affirmé hier que Trudeau restait déterminé à diriger le Parti libéral lors des prochaines élections, malgré les défis politiques actuels auxquels il est confronté.