Deux principaux candidats iraniens ont annoncé leur retrait de la course présidentielle afin d'unifier le soutien parmi les électeurs conservateurs qui se rendront aux urnes demain vendredi.

Le maire de Téhéran, Alireza Zakani, a annoncé son retrait ce jeudi, un jour après que le politicien conservateur Amir Hossein Ghazizadeh Hashemi a annoncé son retrait de la course présidentielle via un post sur le site "X".

Il ne reste donc que quatre concurrents dans l'élection qui se déroule pour choisir qui succédera à Ebrahim Raisi, décédé dans un accident d'hélicoptère en mai dernier.

Ghazizadeh était un des députés de Raisi et président de l'Organisation des affaires des martyrs et anciens combattants. Ghazizadeh appartient au Front de stabilité de la révolution islamique, une faction politique loyale à la direction conservatrice de l'Iran.

Ghazizadeh a annoncé sa décision via la plateforme "X" mercredi dernier. Il a exhorté les autres partageant la même orientation politique à faire de même afin de soutenir l'unité autour d'un seul candidat conservateur.

Environ 61 millions d'électeurs ont le droit de voter lors de cette élection qui déterminera qui succédera à Raisi.

Le camp des conservateurs est marqué par une lutte de pouvoir entre Saeed Jalili, ancien négociateur en chef lors des pourparlers nucléaires internationaux, et le président du parlement iranien Mohammad Bagher Ghalibaf.

L'ancien ministre de la Santé Masoud Pezeshkian est le seul candidat modéré ayant une chance de remporter l'élection.

Zakani a appelé Ghalibaf et Jalili à mettre de côté leurs différends afin d'empêcher la formation possible d'un gouvernement modéré.