La cour canadienne a décidé de rejeter l'appel d'une ancienne militaire de l'armée canadienne, reconnue coupable de tentative de meurtre de ses trois enfants à Edmonton.

L'accusée, un ancien membre militaire, avait mis le feu à sa maison, sur la base militaire d'Edmonton en 2015, et a subi un procès de 10 jours, au cours duquel la cour a entendu les déclarations de l'accusée, qui a déclaré que son ex-mari « séparé d'elle » obtiendrait la garde principale des trois enfants, ce qui l'a poussée à tenter de s'en débarrasser ; afin qu'ils ne puissent pas obtenir la garde de leur père.

Tandis que la défense a affirmé que l'accusée n'avait aucun lien avec l'incendie, le procureur a déclaré que l'envoi d'un message ainsi que de 10 000 dollars en espèces à un ami était une preuve de ses intentions.

Elle avait été condamnée en 2023 à trois chefs d'accusation liés à la tentative de meurtre et à l'incendie volontaire, et a été condamnée à 10 ans de prison.

Il convient de noter que lors de l'audience d'appel, elle a déclaré que le juge de son procès avait commis une erreur dans son examen des preuves concernant l'incendie et avait manqué d'examiner correctement si ses preuves soulevaient un doute raisonnable quant au crime.

Tandis que le comité de la cour, composé de trois juges d'appel, a rejeté l'appel, affirmant que le juge s'était appuyé sur la raison, le bon sens, l'expérience de la vie et la logique dans l'évaluation de la crédibilité de l'appelante.

La décision de la cour a également indiqué que « l'appelante n'a pas prouvé que le juge du procès a mal compris une preuve matérielle ni qu'il s'est appuyé sur une pensée préjudiciable ou stéréotypée pour tirer des conclusions et évaluer les preuves ».