992 personnes de partout au Canada - la plupart des universitaires - ont signé une pétition appelant au boycott de l'Université de l'Alberta et de Calgary en raison des mesures prises contre les manifestants pro-Palestine.

Des images et des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent les officiers frappant plusieurs manifestants avec des matraques.

Il a également été signalé l'utilisation d'un type de substance chimique irritante, ainsi que des balles non létales, et la police a déclaré que du gaz lacrymogène n'a pas été utilisé, mais des munitions spéciales ont été utilisées pour arrêter trois personnes.

Tard samedi après-midi, des centaines de manifestants pro-Palestine se sont rendus sur le campus universitaire pour protester.
Le démontage a également suscité la colère de nombreux politiciens, organisations et universitaires locaux en ligne.

La députée d'Edmonton Heather McPherson a déclaré : « J'ai été choquée par le comportement de l'Université de l'Alberta et du service de police d'Edmonton, et l'utilisation de la police militaire pour attaquer violemment et disperser une manifestation pacifique va à l'encontre de tout ce que l'université est censée défendre. »

Le critique de la justice du Nouveau Parti démocratique en Alberta, Irfan Sabir, a publié une déclaration avec la critique de l'enseignement supérieur du NPD, Rhiannon Hoyle, affirmant que « la réaction de la police aux manifestations étudiantes pacifiques à l'Université de l'Alberta semble disproportionnée par rapport au comportement des étudiants ».

Il a ajouté : « Il est inacceptable que la manifestation étudiante soit traitée comme une question de sécurité publique, surtout après une réaction excessive similaire à l'Université de Calgary. »

La Première ministre Danielle Smith avait déclaré vendredi que la décision de la police d'écarter les manifestants pro-Palestine de l'Université de Calgary est justifiée et que la province est prête à aider l'Université de l'Alberta dans ses actions