Cet été, les Canadiens doivent s'attendre à des températures supérieures à la moyenne dans la plupart des régions du pays, selon Jennifer Smith, experte nationale en météorologie pour la préparation aux alertes à Environnement Canada.

Lors d'une conférence de presse mardi dans le cadre de la présentation des prévisions saisonnières pour l’environnement et le changement climatique au Canada (ECCC) pour cet été, Smith a déclaré que le printemps dernier était un indicateur fort du type de climat attendu alors que nous entrons dans la période la plus chaude du calendrier.

Smith a ajouté lors de sa présentation : « Si nous regardons la dernière saison de printemps, une température moyenne plus chaude que d’habitude a été observée dans la région des Grands Lacs à travers l’Ontario, le Québec et le Labrador, ainsi que dans tout le Nord », notant que la Colombie-Britannique a connu des températures normales ou inférieures à la moyenne tout au long du printemps.

Et tandis qu’on s’attend à ce que les températures continuent d’augmenter pendant les mois d’été, Smith prévoit que les fluctuations naturelles de la météo feront partie de la vie quotidienne des Canadiens.

Elle a dit : « La météo quotidienne variera, attendez-vous à des vagues de chaleur, des périodes froides et toutes les fluctuations que le temps d’été apporte. »

Smith a averti que les Canadiens doivent être prêts pour un été plus chaud qui pourrait s’accompagner de conditions plus sèches partout au pays. Elle a également mentionné qu’après les feux de forêt qui ont éclaté la saison dernière, les pires de l’histoire du Canada, les experts en environnement portent une attention accrue à la qualité de l’air.

Smith a déclaré : « L’impact de la fumée des feux de forêt ne touche pas seulement les zones proches des incendies, mais peut s’étendre à des milliers de kilomètres. » « Savoir comment rester informé pour pouvoir prendre des décisions concernant votre santé et votre sécurité est essentiel. »

Smith a conclu en disant que les prévisions saisonnières comportent un degré élevé d’incertitude, et bien que ces prévisions soient nationales, l’effet réel « dépendra largement des conditions météorologiques locales quotidiennes ».