Le Premier ministre Justin Trudeau s'est rendu en Italie aujourd'hui, mercredi, pour assister au sommet annuel des dirigeants du G7, qui se tient à un moment où deux conflits géopolitiques majeurs affectent la communauté internationale.

Le sommet de trois jours commence jeudi dans les Pouilles en Italie, où les dirigeants des sept démocraties riches devraient discuter des guerres en Russie et en Ukraine, ainsi que de la guerre d'Israël à Gaza, de la transition énergétique, de l'intelligence artificielle, de la migration et de la coopération avec l'Afrique.

Trudeau devrait assister au sommet pour la paix en Ukraine en Suisse samedi et dimanche avant de retourner à Ottawa.

Dans le même contexte, John Kirton, professeur de science politique qui dirige le groupe de recherche sur le G7 à l'Université de Toronto, a déclaré : « C'est un programme vaste, interconnecté, complexe et exigeant de manière sans précédent ».

Les dirigeants des pays du G7 – Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie et Japon – se réunissent chaque année pour coopérer à la réalisation d'objectifs communs.

De son côté, Roland Paris, professeur des affaires internationales à l'Université d'Ottawa et ancien conseiller principal de Trudeau, a déclaré : « Dans un monde où de nombreuses institutions internationales sont paralysées par des divisions, il est d'autant plus important que ce groupe de démocraties partageant une pensée similaire puisse travailler ensemble ».

Parmi les priorités principales du Canada lors du sommet figurent la transition vers une énergie propre, la désinformation et l'ingérence étrangère, ainsi que l'intelligence artificielle.

Dans une publication analysant le sommet des dirigeants du G7, à laquelle Kirton a contribué, Trudeau a souligné la transition énergétique propre comme une « opportunité unique dans une génération aidant le Canada et ses partenaires du G7 à la diriger ».

Trudeau devrait également tenir des réunions bilatérales avec d'autres dirigeants mondiaux. Le Canada doit accueillir le sommet du G7 l'année prochaine.

En tant que pays hôte, l'Italie concentre le sommet sur la défense de « l'ordre international fondé sur des règles ».