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Rapport : Les États-Unis travaillent intensivement sur un accord de rançon alors que la délégation israélienne quitte Le Caire

Rapport : Les États-Unis travaillent intensivement sur un accord de rançon alors que la délégation israélienne quitte Le Caire

By Mounira Magdy

Publié: février 14, 2024

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré aux journalistes à Washington que l’administration Biden travaille "intensément" sur un accord sur les otages, affirmant "nous travaillons pour ramener les otages restants à Gaza, nous collaborons intensément avec l’Égypte et le Qatar sur une proposition de leur libération".

Dans le cadre d’une poussée intense suite aux propos du président américain Joe Biden lundi, qui espérait une suspension provisoire de six semaines de la guerre, William Burns, directeur de la CIA, a mené des discussions au Caire après la réunion de Paris à la fin du mois dernier avec des responsables du Qatar, de l’Égypte et d’Israël.

L’Égypte et le Qatar jouent le rôle d’intermédiaires dans cet accord. Selon l’agence d’information égyptienne, le président Abdel Fattah al-Sissi a tenu des pourparlers avec Burns et l’émir du Qatar, Cheikh Mohammed II, qui a également facilité l’augmentation de l’aide humanitaire à Gaza et une meilleure protection des civils.

Dans un communiqué sur son site web, elle a cité "le souci de poursuivre les consultations et la coordination" sur les questions clés, indiquant que les écarts entre les parties ne sont pas encore comblés.

Le communiqué égyptien n’a pas mentionné Israël, bien que le correspondant de Reuters ait rapporté que la délégation israélienne avait quitté le Caire pour rentrer, et le bureau du Premier ministre n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

Mais les médias égyptiens ont indiqué que les discussions avaient été positives.

Selon les médias israéliens, "les hauts responsables participant aux négociations, le directeur du Mossad David Barnea et le directeur du Shin Bet Ron Ronin, le général Nitzan Alon, ont proposé une nouvelle offre pour faire avancer les pourparlers, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejetée".

Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a confirmé qu’Alon, qui est considéré comme un acteur central dans ce processus, n’avait pas participé aux discussions, mais il a insisté sur son implication continue. Ofer Valk, conseiller en politique étrangère de Netanyahu, a rejoint la délégation, selon des rapports des médias hébreux.

Un responsable palestinien a déclaré plus tôt que les deux parties cherchaient une formule acceptable pour le Hamas, qui "affirme qu’il est possible de conclure un accord seulement si celui-ci repose sur un engagement israélien à mettre fin à sa guerre et à retirer ses forces de Gaza".

Israël a rejeté tous les appels à mettre fin à la guerre sans la défaite du Hamas, insistant plutôt sur le maintien du contrôle sécuritaire de l’armée israélienne à Gaza.

Un responsable du Hamas a déclaré que le mouvement avait informé les participants qu’il ne faisait pas confiance à Israël pour ne pas relancer la guerre si les otages étaient libérés.

Les discussions concernaient la libération des 134 otages restants dans un contexte d’appel international fort contre une opération possible à Rafah et d’un regain de pression pour un cessez-le-feu et le début du processus à deux États.

La menace imminente d’une opération à Rafah est devenue un des moyens de pression utilisés par les médiateurs pour amener le Hamas à assouplir certaines de ses lignes rouges.

Le roi de Jordanie, Abdallah, était à Washington, où il a rencontré le président américain Joe Biden à la Maison-Blanche lundi ainsi que la vice-présidente Kamala Harris et des membres du Congrès mardi. Abdallah a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

À Berlin, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, qui se rendra en Israël mercredi, a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki : "Je suis particulièrement préoccupée par l’annonce du gouvernement israélien d’une grande opération militaire à Rafah".

Elle a ajouté : "Bien sûr, il est tout à fait clair qu’à Rafah aussi, il existe un réseau incroyablement vaste de l’organisation terroriste Hamas", précisant qu’Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme."

À Londres, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a décrit l’attaque du 7 octobre contre Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza, comme "le plus grand massacre depuis l’Holocauste en termes de pertes humaines parmi le peuple juif". Il a souligné que "Israël doit respecter le droit international humanitaire", ce qui signifie qu’ils doivent s’assurer que l’aide humanitaire, ainsi que l’eau, la nourriture et l’abri, sont disponibles pour les habitants de Gaza.

Il a expliqué que des responsables européens, arabes et américains prévoyaient de se rencontrer lors de la conférence sur la sécurité de Munich vendredi pour discuter de la situation, ainsi que des tentatives de promouvoir la solution à deux États.

Le président Isaac Herzog devrait également assister à la conférence, tout comme le roi Abdallah.

Lors d’une conférence de presse conjointe à Washington avec Abdallah lundi, Biden a déclaré : "Les principaux éléments de l’accord sont sur la table, il reste des écarts, mais j’ai encouragé les dirigeants israéliens à continuer de travailler à la conclusion de cet accord".

Il a ajouté : "Les États-Unis feront tout leur possible pour y parvenir".

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