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Publié: mai 24, 2024
Le président de l'Université de Toronto, Meric Gertler, a donné aux étudiants manifestants un délai de 24 heures pour examiner une proposition visant à mettre fin à leur camp pro-palestinien, qui a débuté le 2 mai.
Les manifestants ont demandé à l'université de dévoiler ses investissements et de retirer ses investissements des entreprises liées à l'armée israélienne. Ils ont également exigé que l'université rompe ses relations avec les institutions académiques israéliennes opérant dans les territoires occupés.
L'offre de l'université permettra aux représentants des étudiants de soumettre une demande de retrait des investissements au conseil d'administration de l'université le 19 juin.
L'université a déclaré qu'elle accélérerait l'examen de la demande de retrait des investissements, qui doit encore surmonter plusieurs obstacles dans la gestion universitaire.
L'université a également proposé de créer un groupe de travail d'experts pour examiner les options disponibles afin d'accroître la transparence des investissements universitaires. Elle a refusé la demande des étudiants de rompre les relations avec les universités israéliennes, affirmant que cela allait à l'encontre de son engagement envers la liberté académique et la promotion de la compréhension par le dialogue. Elle a proposé d'élargir les opportunités pour les universitaires palestiniens.
En échange de ces concessions, les étudiants devront accepter de mettre fin immédiatement au camp, de ne pas le reprendre sur aucun campus de l'Université de Toronto et de s'engager à ne pas perturber les cérémonies de convocation.
L'offre de l'université a été présentée lors d'une réunion avec les dirigeants de la protestation étudiante jeudi après-midi.
L'université a annoncé que si l'accord était refusé, elle émettrait un avis d'atteinte à la propriété d'autrui et suivrait ses options légales. En réponse à la question de savoir si cela inclurait l'appel à la police, le Dr Gertler a déclaré qu'il n'avait exclu aucune option.
Les manifestants ont confirmé plus tôt qu'ils ne partiraient pas tant que leurs demandes ne seraient pas entièrement satisfaites.
Entre 120 et 150 personnes campent la nuit dans le camp, selon les organisateurs.
Par ailleurs, la police a dispersé de force des manifestants à l'Université de l'Alberta et à l'Université de Calgary plus tôt ce mois-ci. Les autorités de l'Université McGill ont demandé l'aide de la police pour établir un camp sur le campus, qui est toujours en place. McGill était devant la Cour suprême du Québec plus tôt ce mois-ci pour demander une injonction ordonnant à la police d'évacuer les manifestants, mais la demande a été rejetée.
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