Dans l'une des frappes les plus dures qu'il ait subies depuis le début de l'offensive terrestre dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a annoncé, mercredi matin, la mort de 10 de ses militaires, la plupart officiers, dans une embuscade.

En détail, l'autorité officielle de diffusion israélienne "Kan" a indiqué que les soldats et officiers tués faisaient partie du 13e bataillon de la "Brigade Golani".

À la tête de la liste des morts se trouve le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Tomer Greenberg.

L'autorité a déclaré que les soldats et officiers ont investi un bâtiment pour l'inspecter lors d'une opération de reconnaissance de terrain dans le quartier de Chujayrieh, à l'est de la ville de Gaza, et dès qu'ils sont entrés, des combattants palestiniens ont ouvert le feu sur eux et ont également fait exploser une bombe artisanale, déclenchant un violent combat entre les deux parties, tandis que la force israélienne s'est scindée en deux groupes.

Une troisième force s'est précipitée sur les lieux pour porter secours et assistance, et à ce moment-là, les Palestiniens ont fait exploser une autre bombe, causant des morts et des blessés parmi les soldats de l'armée israélienne.

Plus tard, les combattants palestiniens ont fait exploser une troisième bombe contre la force israélienne.

En conséquence, les soldats survivants ont demandé un soutien aérien, les hélicoptères ont alors évacué les blessés et les corps des morts du site.

L'armée israélienne enquêtait pour déterminer si l'attaque avait un lien avec la présence d'un tunnel dans le bâtiment, utilisé par les Palestiniens dans cette embuscade.

En revanche, les Brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, ainsi que d'autres ailes militaires des factions, n'ont pas revendiqué cette attaque, bien qu'elles annoncent régulièrement des attaques similaires consistant en des assauts contre des soldats israéliens retranchés dans des bâtiments de la bande depuis le début de la guerre terrestre.

Il est à noter que l'annonce israélienne concernait le nord de la bande de Gaza et non le sud, où l'armée avait indiqué quelques jours auparavant que ses opérations étaient sur le point de se terminer.

L'armée israélienne a régulièrement déploré la mort d'un nombre limité de soldats, par groupes de 2 à 3 la plupart des jours de guerre, mais ces derniers jours, ce nombre est monté à 4 ou 5 soldats.

La seule fois où l'armée a annoncé la mort de 9 soldats en une seule fois remonte au 1er novembre dernier, déclarant alors que tous les soldats avaient été tués par un missile antichar tiré sur un véhicule blindé "Namer".

Avec la mort des dix militaires, le bilan des soldats israéliens tués s'élève à 442 depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 113 depuis le début de l'offensive terrestre fin octobre.