Le service de diffusion israélien a rapporté que les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza manifestent devant le siège du ministère de la Défense "Kiryat" à Tel Aviv, ainsi que des milliers d’autres contre le gouvernement à Netanya et à Haïfa.

Il a déclaré : « Des milliers manifestent contre le gouvernement à Kaplan à Tel Aviv et en même temps à Haïfa. En outre, environ 2000 personnes ont manifesté contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou à Césarée. Des dizaines de manifestants se sont rendus sur la place Aren Mall à Netanya pour réclamer la libération des otages ».

Le service a indiqué que les manifestants anti-gouvernementaux ont fermé l’autoroute Ayalon près de l’intersection Arlozorov à Tel Aviv. Les manifestants, de l’organisation Dorshona, ont déclaré : « Nous avons besoin d’un accord (d’échange de prisonniers) maintenant, et d’élections. Après près de six mois d’un échec catastrophique dans l’histoire d’Israël, chacun de ceux qui ont abandonné les otages doit les ramener tous chez eux ».

Des centaines de manifestants contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou, dans la rue Rothschild à Césarée, ont demandé sa démission, portant des pancartes sur lesquelles était écrit : « Avec l’argent qatari, vous avez renforcé Yahya Sinwar, vous êtes la tête - vous êtes coupable ».

En janvier dernier, le journal Yedioth Ahronoth avait rapporté que les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza avaient déclaré : « Il n’y a pas de victoire sans le retour des otages, nous avons besoin d’un accord maintenant à n’importe quel prix car le temps s’écoule et leur vie (les otages) est empruntée ».

Les médias israéliens avaient indiqué que les familles des prisonniers israéliens détenus par le Hamas avaient organisé un sit-in devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahou dans le nord de Tel Aviv pour demander la libération des prisonniers.

Des milliers d’Israéliens sont descendus dans les rues de la ville de Haïfa le 13 de ce mois, exigeant la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahou et la tenue d’élections anticipées pour choisir un remplaçant.