Mohamed Imtiaz de Québec a déclaré avoir vu sa femme être attaquée sauvagement par un voisin.

Et bien qu'elle ait survécu, Imtiaz dit qu'elle souffre d'un profond traumatisme.

Il a ajouté : "Nous l'avons ramenée à la maison, mais elle a peur de venir ici dans son appartement".

Tout cela s'est passé la semaine dernière dans une tour résidentielle à Vaudreuil-Dorion. Le suspect est accusé d'avoir tué sa mère de 68 ans et sa voisine de 53 ans.

Imtiaz a poursuivi : "Puis quand j'ai vu ma femme sortir de mon appartement, il a couru vers elle puis l'a frappée avec quelque chose de très lourd, il l'a frappée à la tête, elle est ensuite tombée par terre, puis il est rentré à nouveau dans l'appartement et a apporté de grands couteaux et d'autres objets dangereux qu'il lui a enfoncés dans le nez, les yeux, partout, puis il a essayé de lui trancher la gorge, il y avait beaucoup de sang sur le sol et sur le mur".

Imtiaz a expliqué qu'un voisin a appelé le 911, et peu de temps après, Fabio Puglisi a été arrêté.

Il a comparu devant le tribunal jeudi où il a été jugé inapte à subir son procès, et a été ordonné de recevoir un traitement forcé pendant 30 jours avant sa prochaine comparution.
Les documents judiciaires montrent que Puglisi a un long passé
de maladie mentale, et a été déclaré non responsable pénalement
deux fois pour des crimes commis en 2012 et 2020.

Imtiaz a expliqué qu'un voisin a appelé le 911, et peu de temps après, Fabio Puglisi a été arrêté.

Il a comparu devant le tribunal jeudi où il a été jugé inapte à subir son procès, et a été ordonné de recevoir un traitement forcé pendant 30 jours avant sa prochaine comparution.

Les documents judiciaires montrent que Puglisi a un long passé de maladie mentale, et a été déclaré non responsable pénalement deux fois pour des crimes commis en 2012 et 2020.

Guy Pilon, maire de Vaudreuil, a déclaré : "Pourquoi une personne comme celle-ci est-elle libre dans les lieux publics ?".

Actuellement, ceux qui souffrent de problèmes de santé mentale peuvent refuser un traitement.

Et s'ils ne sont pas considérés comme un danger immédiat pour eux-mêmes ou pour les autres, ils sont libérés, souvent sans aucune surveillance.

Pilon a écrit à Lionel Carmant, le ministre responsable des services de santé et des services sociaux, lui demandant de revoir cet aspect de la loi connue sous le nom de P:38.