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Publié: mars 19, 2024
Le ministre de l'Immigration, Mark Miller, a déclaré que le Canada permettrait à un plus grand nombre de personnes bloquées à Gaza et ayant des membres de leur famille élargie au Canada de demander un refuge temporaire - mais il reconnaît que cette mesure est « temporaire ».
Le gouvernement a lancé en janvier un programme de réunification familiale qui offre un refuge temporaire aux parents, grands-parents, frères, sœurs et petits-enfants des citoyens canadiens et des résidents permanents.
La Direction de l'immigration, des réfugiés et de la citoyenneté du Canada avait initialement indiqué qu'elle ne considérerait que 1000 demandes pour le programme.
Miller déclare que le gouvernement travaille à augmenter le nombre de personnes éligibles à sortir de Gaza.
Mais aucune des personnes dont le gouvernement canadien a donné les noms jusqu'à présent n'a pu franchir la frontière étroitement contrôlée.
Miller dit que le Canada fait appel à l'Égypte et à Israël pour permettre à ces personnes de sortir afin qu'elles puissent compléter les vérifications de sécurité en Égypte et obtenir un visa canadien.
Il a déclaré : « Nous travaillons déjà à augmenter le nombre de personnes qui seront éligibles à sortir de Gaza. Il y a plusieurs facteurs hors de notre contrôle, le principal étant la capacité à faire sortir les personnes par le point de passage de Rafah ».
Il a ajouté : « Nous ferons de notre mieux pour plaider en faveur de la réunification des personnes avec leurs familles au Canada, même de manière temporaire ».
Au 4 mars, 986 demandes en cours de traitement avaient été acceptées. La Direction de l'immigration, des réfugiés et de la citoyenneté du Canada a déclaré plus tôt ce mois-ci que seules 12 de ces personnes ont réussi à sortir de Gaza, ont terminé le processus de vérification et ont été approuvées pour venir au Canada.
Des avocats en immigration et des membres de leurs familles ont averti que des dizaines d'autres personnes restent dans l'incertitude – il n'est pas clair si elles sont toujours éligibles au programme – après être passées en Égypte par d'autres moyens, y compris en payant des entreprises privées pour négocier leur sortie avec les responsables israéliens et égyptiens.
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