Nouvelles du Canada arabe
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Publié: mai 8, 2024
Le Canada est témoin d'une controverse en raison de l'agression israélienne contre Gaza, alors que de nombreux étudiants des universités canadiennes manifestent en protestation contre cette agression, et le Premier ministre du Québec, François Legault, fait face à des critiques des partis d'opposition pour avoir demandé à la police de démanteler le camp de soutien à la Palestine sur le campus de l'Université McGill.
Et malgré les déclarations du Premier ministre et la récente réunion à huis clos entre les manifestants et l'administration universitaire, le groupe affirme qu'il n'a pas l'intention de quitter leur camp.
Cependant, les partis d'opposition ont affirmé que Legault n'aurait rien dû dire du tout.
Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l'Organisation de solidarité du Québec, a déclaré : "La séparation des pouvoirs est importante, le droit de manifester est important dans une société démocratique, et il est très dérangeant de voir Legault intervenir dans cette situation, Legault devrait respecter l'état de droit".
Marc Tanguay, chef par intérim du Parti libéral du Québec, a expliqué que Legault n'a rien à voir avec la délivrance de telles ordres, et il doit respecter l'état de droit.
Paul S-Pierre Plamondon, chef du parti Québec Solidaire, a déclaré : "Le Premier ministre n'a pas le droit de dire à la police ce qu'elle doit faire car il y a un jugement clair de la cour, et vous pouvez être d'accord ou en désaccord avec ce jugement, mais c'est finalement un jugement".
Les manifestants ont rapporté qu'aucun progrès n'a été réalisé après une réunion privée avec l'université lundi, mais la mairesse de Montréal, Valérie Plante, dit qu'il est important de continuer
ces discussions.
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