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Publié: octobre 16, 2024
Dans un incident inattendu survenu dans les froides contrées de l'Arctique, un avion de la compagnie aérienne indienne a été contraint d'atterrir d'urgence dans la ville canadienne d'Iqaluit, après avoir reçu une menace de bombe à bord, menace qui s'est avérée plus tard fausse. L'incident s'est produit au milieu d'une tension politique notable entre le Canada et l'Inde, suite à l'expulsion mutuelle de diplomates entre les deux pays. Que s'est-il réellement passé ? Et comment ces tensions politiques ont-elles affecté la sécurité des airs ?
Selon la Gendarmerie royale du Canada, l'équipage de l'avion a procédé à un atterrissage d'urgence conformément au protocole de sécurité, cette mesure étant une précaution pour protéger les 211 passagers à bord. La police canadienne a confirmé que les passagers ont débarqué à l'aéroport d'Iqaluit, et selon les médias locaux d'Iqaluit, le commandant de bord a reçu une fausse menace de bombe avec un citoyen indien à bord de l'avion.
Déclaration de la compagnie aérienne
La compagnie aérienne indienne a partagé un message via la plateforme X, déclarant que la société inspecte régulièrement l'avion et les passagers, conformément aux protocoles de sécurité, et qu'Air India a activé des agences à l'aéroport pour aider les passagers afin qu'ils puissent reprendre leur vol en toute sécurité.
Menaces successives
Cette menace était la deuxième en quelques jours, la compagnie indienne ayant fait face à plusieurs menaces récemment. Lundi, un vol d'Air India a été détourné de New York vers Delhi après une fausse menace de bombe. La compagnie indienne IndiGo a également signalé des menaces reçues contre deux vols à destination de Djeddah en Arabie Saoudite et Mascate en Oman.
Relations canado-indiennes
Les relations entre le Canada et l'Inde ont connu des tensions accrues depuis que le Premier ministre Justin Trudeau a accusé New Delhi de l'assassinat d'un leader sikhe réclamant la séparation de l'Inde et la création d'un État indépendant pour les sikhs, ce qui a conduit le gouvernement indien à considérer cette accusation comme une menace à la sécurité et à l'unité du pays. Les services de renseignement canadiens ont montré l'implication de citoyens indiens dans cet assassinat.
L'Inde a nié ces allégations, les qualifiant de « ridicules » et motivées par des raisons politiques, accusant aussi le gouvernement Trudeau de chercher à gagner les faveurs de la grande communauté sikhe au Canada pour des intérêts politiques internes.
Escalade des tensions
Les tensions se sont intensifiées lorsque le Canada a expulsé six diplomates indiens, y compris le haut-commissaire, en lien avec les enquêtes sur le meurtre de « Nijjar ». Le ministère canadien des Affaires étrangères a déclaré : « La décision d'expulser ces personnes a été prise avec beaucoup de soin, après que la police canadienne ait recueilli des preuves suffisantes, claires et tangibles ». En réponse, l'Inde a ordonné l'expulsion de six diplomates canadiens et le rappel de son haut-commissaire d'Ottawa, justifiant cela par son manque de confiance dans la capacité du gouvernement canadien à assurer la sécurité de ses diplomates.
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