Tom Mulcair a écrit des articles détaillés sur l'avenir politique du Premier ministre canadien sur le site CTV News, dans lesquels il affirme que le 29 février 1984, Pierre Trudeau, l'ancien Premier ministre canadien, avait décidé de faire une promenade dans la neige, ce qu'il a plus tard dit lui avoir inspiré à annoncer son retrait définitif de la politique. À l'occasion du 40e anniversaire de ce moment symbolique, des spéculations ont circulé sur la possibilité que Justin Trudeau fasse à son tour une promenade similaire et annonce sa démission.

À cette époque, Trudeau fils souffrait d'une forte baisse dans les sondages, et les Canadiens commençaient à manifester leur désir de changement. Cependant, Trudeau, ancien comédien, ne se retirerait pas de la scène politique sans offrir sa dernière prestation, ce qui s'est effectivement produit. Mais après un échec majeur lors du dernier acte de sa carrière politique, beaucoup pensent qu'il aurait peut-être préféré partir discrètement.

Le rideau ne s'est pas simplement abaissé mais est tombé de manière soudaine, non pas après le scandale de la ministre des Finances Chrystia Freeland, mais sur la scène dominée par Trudeau et son équipe incarnée par Katie Telford. Cette conclusion a été choquante après un échec sans précédent, poussant les ministres, les membres du Parlement et le public à exprimer leur mécontentement ouvertement.

Trudeau est une personnalité complexe, capable du meilleur comme du pire. Son arrogance et son amour-propre lui ont permis de survivre à de nombreuses crises politiques. Cependant, il ne peut échapper à la vérité que son échec dans la gestion des finances publiques a été le principal facteur ayant conduit à la chute rapide de sa popularité.

Pendant la période de Trudeau au pouvoir, il a été reconnu pour plusieurs réalisations, telles que sa gestion de la pandémie de COVID-19 et ses nouvelles relations avec les peuples des Premières Nations, mais ce qui reste est son échec majeur dans la gestion financière, ce qui a considérablement affecté la baisse de popularité du Parti libéral.

Face à l'échec de son gouvernement, Trudeau a décidé d'effectuer un remaniement ministériel attendu, mais cela n'a pas suffi à satisfaire l'opposition et les ministres restants qui ont commencé à exprimer ouvertement leur position contre sa poursuite au pouvoir. Le même jour, le député Rob Oliphant a annoncé son adhésion au camp des opposants à Trudeau.

Il semble que Trudeau cherchait à rester Premier ministre pendant dix ans, mais maintenant, à l'approche de la fin de son mandat, la question est de savoir comment il sortira de cette crise. Trudeau choisira probablement d'utiliser la même stratégie que Stephen Harper auparavant : une pause temporaire, ou ce qu'on appelle la “suspension temporaire du gouvernement”, afin d'éviter un vote de censure devenu presque certain. Cette démarche donnera au parti l'occasion d'organiser une élection à la direction de courte durée.

On s'attend à ce que cette élection soit une bataille acharnée entre des personnalités éminentes au sein du parti telles que Chrystia Freeland, Anita Anand et François-Philippe Champagne. Sur la scène externe, des candidats comme Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, ou Christy Clark, ancienne Première ministre de la Colombie-Britannique, pourraient également se présenter.

Et malgré les analyses des stratégies et des arrangements transitoires, cette phase demeure avant tout centrée sur l'avenir du Canada. L'incapacité de Trudeau à mettre l'intérêt du pays au-dessus de ses intérêts personnels sera finalement la raison de sa disparition politique.