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Publié: décembre 23, 2024
Récemment, les appels à l'intérieur du caucus libéral canadien pour la démission du Premier ministre Justin Trudeau de son poste de chef du parti se sont intensifiés, après la démission de Chrystia Freeland de son poste de ministre des Finances et de vice-Première ministre.
Parmi les députés qui ont appelé Trudeau à démissionner, il y avait le député Chandra Arya de l'Ontario, qui était auparavant un fervent partisan de Trudeau.
Dans un message qu'il a écrit vendredi et publié sur sa page sur la plateforme X, le député Chandra Arya a déclaré : « En raison des circonstances, le moment de sa démission l'a mis sous les projecteurs, et il semble être la personne derrière laquelle les membres du caucus peuvent se rassembler ».
Il a ajouté qu'il soutenait auparavant Trudeau en raison de l'absence d'« alternative consensuelle et acceptée », mais que Freeland comblait désormais ce vide.
Le député Chandra Arya, qui était considéré comme l'un des principaux soutiens du Premier ministre canadien Justin Trudeau, a récemment annoncé qu'il était temps pour Trudeau de s'éloigner du poste de Premier ministre.
Dans ses déclarations, Arya a indiqué qu'il croit que la grande majorité des membres du caucus libéral partagent cet avis.
Arya a déclaré dans son communiqué : « Il est temps de changer de leadership, et je ne pense pas qu'il y ait une autre option à ce stade ».
Il a également souligné que le parti a besoin d'une nouvelle direction pour aller de l'avant, en faisant référence aux défis politiques et économiques auxquels les Canadiens sont confrontés actuellement.
Arya était un partisan éminent de Trudeau et l'avait soutenu pendant de nombreuses années, mais il semble que la situation actuelle l'ait poussé à reconsidérer son soutien.
Alors que règne un climat de mécontentement au sein du Parti libéral canadien en raison des récentes crises politiques, Arya estime que le changement de leadership est nécessaire pour que le parti revienne sur la bonne voie.
Ces déclarations interviennent après une vague de critiques adressées à Trudeau au sein de son parti, avec des appels croissants d'autres députés libéraux, qui estiment que la direction de Trudeau n'est plus capable de faire face aux défis actuels.
D'un autre côté, le député libéral de la Colombie-Britannique, Ken Hardie, a souligné le bilan de Freeland au Cabinet, notamment dans ses relations avec les États-Unis, déclarant : « Mme Freeland, notamment en raison de l'habileté avec laquelle elle a traité Donald Trump, est clairement la personne que je choisirais pour mener à nouveau le combat, elle est intelligente, elle sait comment le gérer ».
Il convient de noter que le nom de Freeland n'est pas le seul à être évoqué comme un remplaçant potentiel de Trudeau, les experts politiques ayant discuté des mérites du nouveau ministre des Finances Dominic LeBlanc, de l'ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney, et de l'ancien ministre du Logement Sean Fraser, avant sa démission juste avant celle de Freeland.
En revanche, la plupart des 21 députés qui ont publiquement demandé à Trudeau de partir n'ont pas soutenu un candidat spécifique pour le remplacer.
Rob Oliphant, membre libéral du Parlement en Ontario et secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères, a affirmé avoir travaillé avec plusieurs ministres du Cabinet qu'il estime capables de bien faire en tant que chef, mais il a indiqué que Trudeau prenait encore le temps de réfléchir à sa position.
Ces développements indiquent une période d'instabilité politique au sein du Parti libéral canadien, avec une augmentation des appels au changement de direction face aux défis actuels
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