Après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza, la deuxième phase, constituée par l’échange de prisonniers, aura lieu ce vendredi à midi. L’armée d’occupation a annoncé que ses prisonniers sont interdits de communiquer avec les médias après leur remise par le mouvement Hamas à la Croix-Rouge, qui se chargera de les transférer à l’armée d’occupation au passage frontalier de Rafah.

L’accord comprend l’échange de 50 prisonniers, femmes et enfants, dans la bande de Gaza lors de la première phase, contre la libération d’un certain nombre de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation, avec une augmentation du nombre de libérés lors des phases ultérieures de mise en œuvre de l’accord.

Les colons otages seront remis à la Croix-Rouge, qui les transportera vers la région de Rafah, où, sous la supervision des médiateurs égyptiens, qataris et américains, ils seront transférés vers les territoires palestiniens occupés.

Lors de leur prise en charge par l’armée d’occupation, cette dernière commencera à libérer les prisonnières et les enfants palestiniens selon le nombre convenu, à raison d’un prisonnier israélien contre 3 prisonniers palestiniens.

Il est également à noter qu’une des prisonnières nommée Yokhefad Levshits, qui avait été libérée par les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, au cours de la période passée, avait suscité un large débat après les déclarations médiatiques qu’elle avait faites après sa libération, reprises par la plupart des médias dans le monde, réfutant ainsi le récit de l’armée d’occupation qui ne cesse d’affirmer que le Hamas traite durement ses prisonniers, et démontrant au monde le mensonge des propos de l’entité sioniste.

La prisonnière avait confirmé que le Hamas les avait traités de manière bonne et humaine, et leur avait fourni tous les moyens de confort.