Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid Al-Ansari, a indiqué aujourd'hui (mardi) que les discussions concernant le cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages suscitent un certain optimisme prudent, mais il est encore trop tôt pour parler d'un accord ou d'une percée dans la crise.

Le responsable qatari a ajouté que les communications techniques se poursuivent à ce stade, et a mis en garde contre une opération israélienne dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, affirmant que cela entraînerait une destruction massive et des "atrocités" sans précédent dans la guerre.

Al-Ansari a également déclaré qu'il est impossible de fixer un calendrier pour parvenir à un accord à Gaza, soulignant que le principal objectif suivant des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza est d'envoyer une contre-offre au Hamas.

Selon un rapport du journal qatari "Al-Araby Al-Jadeed", des responsables égyptiens ont déclaré ce matin qu'après l'opération à l'hôpital Al-Shifa hier, Yahya Sinwar a envisagé de geler les contacts avec le Qatar, mais les hauts responsables du renseignement égyptien ont agi hier pour empêcher une telle démarche.

D'autre part, un responsable israélien a déclaré aujourd'hui à la chaîne de diffusion israélienne que "les discussions dans la capitale qatarie Doha concernant la trêve à Gaza ont été positives, et nous nous attendons à des négociations difficiles, complexes et longues".

La chaîne a indiqué que le chef du Mossad, David Barnea, a tenu des discussions avec les médiateurs à Doha et est retourné en Israël pour des consultations.

Le journal "Israel Hayom" a rapporté hier qu'un responsable israélien a déclaré que les discussions dureront au maximum deux semaines, pour plusieurs raisons, notamment les divergences entre les parties et les difficultés de communication avec le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, notant que l'échange de messages avec Sinwar peut durer jusqu'à 36 heures parce qu'il est caché dans un tunnel, mais il reste considéré comme la décision finale.