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Publié: mai 8, 2024
Le gouvernement fédéral doit protéger la Prestation canadienne pour les personnes handicapées provenant des remboursements et faire davantage d'efforts pour garantir qu'elle atteint réellement l'objectif annoncé de sortir les personnes handicapées de la pauvreté, comme en conviennent les députés de tous les partis.
Lundi, les membres du Comité des ressources humaines, des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées à la Chambre des communes ont adopté à l'unanimité une proposition contenant les détails d'une liste d'attentes pour améliorer la nouvelle prestation fédérale.
Après un long processus législatif et consultatif, le gouvernement a alloué dans le budget fédéral de 2024, 6,1 milliards de dollars sur six ans et 1,4 milliard de dollars annuels pour la mise en œuvre de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées.
Ce montant fournira le plafond du montant de la prestation qui est de 2400 dollars canadiens par année, ou, comme les parties prenantes l'ont rapidement constaté, seulement 200 dollars canadiens par mois ou 6,66 dollars canadiens par jour.
Cela a suscité une réprimande rapide de la part des groupes de défense qui ont déclaré que ce montant n'a pas tenu la promesse du gouvernement d'utiliser ce supplément de revenu pour sortir les personnes handicapées de la pauvreté.
Le flou demeure quant à la possibilité de chevauchements entre les juridictions.
Alors que le gouvernement fédéral s'est engagé à travailler avec les provinces et territoires pour parvenir à un accord à l'échelle du Canada afin d'exempter cette prestation fédérale de la considération comme un revenu pour l'admissibilité à d'autres aides, ces garanties n'ont pas encore été assurées.
Les groupes s'inquiètent également du seuil d'admissibilité tel que présenté dans le budget, avertissant qu'il ne couvrira que moins de la moitié de ceux qui reçoivent actuellement un soutien au revenu pour invalidité.
Selon le plan, les personnes handicapées à faible revenu âgées de 18 à 64 ans et disposant d'un crédit d'impôt pour personnes handicapées valide (DTC) seront admissibles.
Pour tenter de traiter ces préoccupations en suspens, la députée du Nouveau Parti démocratique Bonita Zarrillo, dont le parti faisait pression sur les Libéraux pour améliorer cette prestation, a présenté la proposition lors de la réunion du comité lundi où le ministre de l'Emploi et du Développement de la main-d'œuvre, Randy Boissonnault, témoignait.
La proposition appelle le gouvernement à « engager des consultations approfondies avec la communauté des personnes handicapées pour assurer la mise en œuvre efficace de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées », notamment en :
Assurant un financement adéquat ;
Reconsidérant que le critère d'admissibilité soit un crédit d'impôt pour personnes handicapées valide (DTC) ;
Reconnaissant la « multiplicité des dépenses invisibles liées à la vie avec un handicap » ;
Reconnaissant l'impact négatif des réductions des prestations ; et en collaborant avec les provinces et territoires « pour renforcer les systèmes de soutien ».
L'accord des députés est intervenu après une brève discussion, au cours de laquelle les membres libéraux du comité ont soulevé des points généraux sur les efforts du gouvernement pour concrétiser cette nouvelle prestation.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une proposition contraignante, cet appel sera présenté à tous les partis à la Chambre des communes.
Le ministre de la Diversité, de l'Inclusion et des Personnes handicapées, Kamal Khera, a auparavant défendu le plan comme un « jalon important » et une « prestation clé », mais a reconnu que l'offre budgétaire n'était qu'un « point de départ ».
Le projet de loi de mise en œuvre du budget pour activer cette prestation suit actuellement son cours au Parlement, offrant l'occasion d'apporter des modifications.
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