Le musicien canadien Jacob Hoggard a été condamné à cinq ans de prison après avoir été reconnu coupable d'agression sexuelle contre une femme d'Ottawa.

L'agression sexuelle a eu lieu en 2016 dans une chambre d'hôtel à Toronto. La plaignante a déclaré : « Ce qui s'est passé va la hanter pour le reste de sa vie » lors de la séance de prononcé du jugement contre Hoggard.

Hoggard a également été accusé d'agression sexuelle causant des blessures dans une affaire impliquant une fan adolescente, ainsi que d'interférence sexuelle impliquant la plaignante. Cependant, il a été déclaré non coupable de ces crimes. L'avocat de Hoggard, âgé de 38 ans, a plaidé non coupable à toutes les accusations portées contre lui.

La Couronne a cherché à obtenir une peine de prison de six à sept ans - supérieure à la moyenne normale pour une agression sexuelle commise par une personne sans casier judiciaire.

Le ministère public a soutenu que Hoggard représente un danger pour le public. Pendant ce temps, la défense a affirmé que Hoggard devrait rester derrière les barreaux pendant trois à quatre ans.

Ils se sont référés à un rapport psychiatrique indiquant qu'il présente un faible risque de récidive et qu'il a de bonnes chances de réhabilitation.

Un jury s'est réuni pendant six jours et s'est retrouvé deux fois dans une impasse sur « certaines accusations » avant de déclarer Hoggard coupable en juin d'agression sexuelle causant des blessures dans l'affaire d'une femme d'Ottawa.

La femme, qui était au début de la vingtaine à l'époque, a déclaré que Hoggard l'avait violentée au point qu'elle pensait qu'elle allait mourir. Elle a témoigné que l'agression sexuelle avait duré des heures.

Alors que Hoggard a insisté lors du procès qu'il avait eu des relations sexuelles consensuelles « avec les plaignantes ». Il a nié avoir étranglé une femme d'Ottawa. Lors de la séance de prononcé du jugement plus tôt ce mois-ci, une femme d'Ottawa a déclaré au tribunal que l'incident l'avait laissée paralysée par la peur et le désespoir pendant plusieurs mois.

La femme, dont le nom n'a pas été divulgué en raison de l'interdiction habituelle de publication, a déclaré que l'agression sexuelle lui avait volé sa confiance en elle, ses rêves et avait changé sa vie. Elle a dit : « Je n'étais plus la même après ce jour-là. » « Une partie de moi est morte ce jour-là et je ne la retrouverai jamais. »       Édition : Yosra Bamtraf