L'Autorité des affaires des prisonniers et libérés palestiniens et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré dans un communiqué de presse ce mardi que le nombre d'arrestations menées par l'occupation en Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier a dépassé 2200 cas d'arrestation.

Il est à noter que le nombre de cas d'arrestation de femmes documentés a dépassé 60, la majorité d'entre elles ayant été libérées par la suite, après avoir été arrêtées comme otages, ou libérées sous conditions comme cela s'est produit spécifiquement à Jérusalem et dans les territoires de 1948, tandis que d'autres continuent d'être détenues pour des accusations liées à l'incitation, en plus de l'émission d'ordres d'arrestation administrative.

Ces politiques représentent les principales méthodes utilisées par les forces d'occupation israéliennes contre les détenues, l'arrestation de ces femmes en tant qu'otages constituant un crime, visant à exercer une pression sur leurs maris ou leurs fils ciblés par l'occupation afin qu'ils se livrent.

Selon ce qu'a rapporté l'agence de presse palestinienne "Wafa", les forces d'occupation ont arrêté 56 citoyens palestiniens de différentes régions de Cisjordanie ce mardi,

De Jérusalem, les forces d'occupation ont arrêté 15 citoyens, de Hébron 22 citoyens, de Ramallah 11 citoyens, d'Ariha, les forces d'occupation ont arrêté les deux jeunes Iyad Issam Harbi Awadat (19 ans) du camp d'Aqbat Jaber, et Ahmed Abdullah Mugallasa du village d'Al-Ouja, quant à Jénine, l'occupation a arrêté Suleiman Abu Al-Rub, et de Bethléem, les forces d'occupation ont arrêté quatre jeunes.