Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés a déclaré que le Premier ministre de l'occupation, Benjamin Netanyahu, poursuit sa guerre destructrice contre la bande de Gaza pour le 128e jour consécutif.

Il a ajouté dans un communiqué que la guerre se poursuit sans que la communauté internationale ne ressente aucun changement sérieux dans le comportement de l'armée d'occupation envers les civils, et sans aucune réponse à toutes les demandes, appels et décisions internationales à ce sujet.

Il a ajouté que Netanyahu ose continuer à cibler les civils et à les poursuivre sous des prétextes et excuses fallacieux, principalement avec la couverture de l'incapacité internationale à le contraindre, au moyen de la force de la loi, à protéger les civils.

Il a souligné que la plongée des dirigeants des pays et des responsables onusiens dans la simple description de la situation à Gaza, et leur insistance à parler théoriquement de toute disposition concernant le lendemain de la guerre, ont donné à Netanyahu et à son conseil de guerre l'impression du manque de sérieux de la communauté internationale, surtout des pays influents, dans ce qu'ils disent.

Il a poursuivi : « Netanyahu est devenu capable de vivre avec cette impuissance typique qui domine la position internationale, suppliant la protection des civils contre l'armée d'occupation, et il l'utilise même pour achever les massacres collectifs et transformer toute la bande de Gaza en une zone géographique inhabitable sans population, s'il le peut ».

Il a indiqué que ces formules internationales déclarées et fragiles ont démontré leur échec à garantir la protection des civils ou à assurer leurs besoins humanitaires au minimum, et leur échec prévisible si elles restent avec le même contenu et sans mesures pratiques contraignantes pour protéger plus de 1,3 million de Palestiniens déplacés et citoyens à Rafah.

Il a souligné que le fait que les pays se contentent de formules du type (nous voulons faire ceci ou cela... etc.) sans aucune traduction pratique de ce qu'ils disent signifie que la position internationale reste otage et capturée par la partie israélienne, ce qui transforme la légitimité internationale, ses décisions et les conseils respectueux du droit international en de simples forums pour diagnostiquer et décrire la situation sans la traiter, ou pour prendre les mesures imposées par le droit international pour arrêter la guerre d'extermination contre les Palestiniens.