Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu'une incursion terrestre à Rafah serait intolérable en raison de ses conséquences humaines dévastatrices et de son impact déstabilisateur sur la région.

Lors d'une déclaration aux journalistes à l'occasion de la réception du président italien Sergio Mattarella, Guterres a appelé à « faire un effort supplémentaire » pour parvenir à un cessez-le-feu, selon l'agence de presse et d'information palestinienne "Wafa".

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a souligné hier que l'ordre d'évacuation émis par Israël à l'encontre des habitants de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, est « inhumain ».

Il a ajouté que cela « contrevient aux principes fondamentaux du droit humanitaire international et du droit international des droits de l'homme ».

Türk a mis en garde contre le fait que « cela ne fera qu'exposer davantage ces personnes au danger et à la misère ».

La ville de Rafah constitue le dernier refuge pour les déplacés dans le secteur sinistré. Depuis le début de l'opération terrestre lancée par les forces d'occupation dans la bande de Gaza en octobre dernier, les Palestiniens ont été invités à se diriger du nord et du centre du secteur vers le sud, prétendant que ce sont des « zones sûres ».