Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a mis en garde samedi contre une nouvelle crise sanitaire.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré après une réunion d'une semaine de l'Assemblée mondiale de la santé à Genève : « Les décisions historiques prises par l'Organisation mondiale de la santé lors de la réunion de Genève démontrent la volonté commune des États membres de protéger leurs populations et le monde contre les risques communs posés par les urgences sanitaires publiques et les pandémies futures ».

Il a ajouté que « la décision de conclure un accord sur les pandémies au cours de l'année prochaine montre la forte et urgente volonté des pays à cet égard, car la prochaine pandémie n'est qu'une question de temps ».

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé ont prolongé, lors du dernier jour de la réunion d'une semaine de l'Assemblée mondiale de la santé à Genève, un délai pouvant aller jusqu'à un an avant la réunion de l'année prochaine afin de parvenir à un accord sur un traité mondial historique visant à gérer les pandémies futures.

À la clôture de la réunion de Genève, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré dans un communiqué que l'Assemblée « a pris des engagements concrets pour achever les négociations sur un accord mondial sur les pandémies dans un délai maximum d'un an ».

L'Assemblée a également approuvé des modifications du Règlement sanitaire international, un cadre juridiquement contraignant pour la réponse aux urgences de santé publique.

Dans ce contexte, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a indiqué que les modifications apportées au Règlement sanitaire international « renforceront la capacité des pays à détecter et répondre aux futures épidémies en renforçant leurs capacités nationales et la coordination entre les pays en matière de surveillance des maladies, d'échange d'informations et de réponse ».