Le chef du parti Parti Québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon, a confirmé vendredi qu'il avait reçu des menaces de mort.

Le chef du PQ a confirmé cette information lors d'une conférence de presse tenue à Montréal.

Saint-Pierre Plamondon était visiblement perturbé, car les menaces visaient lui et sa famille, et il a dû interrompre le point de presse improvisé.

Il a déclaré : « C'est ma vie privée, mais tout ce qui est public (déjà) je peux le confirmer ».

Il a expliqué qu'il a fallu quatre jours entre la réception des menaces de mort et l'arrestation du suspect.

Il a félicité la Sûreté du Québec pour son « excellent travail ».

Il a ajouté : « L'enquête est toujours en cours à ce jour ».

De son côté, la Sûreté du Québec a simplement confirmé qu'une plainte avait été reçue le 4 mars et que les enquêteurs avaient arrêté un homme de la grande région de Montréal le 8 mars, en lien avec les menaces adressées à un membre de l'Assemblée nationale.

Le ministère public a précisé que le suspect avait été remis en liberté sous promesse de comparaître devant le tribunal.

La police a ajouté qu'une perquisition avait été effectuée au domicile de la personne, ce qui a conduit à la saisie d'ordinateurs. Le message de menace a été envoyé par courrier électronique.

La libérale Marwa Rizki, qui a elle-même été menacée en 2022, a voulu montrer son soutien au chef du Parti de la Justice ainsi qu'à son épouse et leurs trois enfants.

Elle a déclaré : « C'est un moment très inquiétant pour eux. Aucun élu ne devrait passer par ce genre de moments ».

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