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Canada : Un tribunal local oblige une citoyenne canadienne mariée à un combattant de l'État islamique à ne pas troubler l'ordre public

Canada : Un tribunal local oblige une citoyenne canadienne mariée à un combattant de l'État islamique à ne pas troubler l'ordre public

By Omayma othmani

Publié: novembre 10, 2023

Dans la province de la Colombie-Britannique dans l'ouest du Canada, un tribunal local a ordonné à la citoyenne canadienne Kimberly Paulman de ne pas troubler l'ordre public. Paulman avait été renvoyée au Canada l'année dernière depuis un camp de détention dans le nord-est de la Syrie après son mariage en ligne en 2015 avec un combattant de l'organisation armée « État islamique » (« Daesh »).

La juge de la cour locale de Chilliwack dans la province du Pacifique, Christine Mundstock, a déclaré : « Kimberly Paulman doit respecter plusieurs conditions lors de sa libération sous caution, y compris se présenter à un agent de libération conditionnelle, rester à son adresse actuelle, porter un dispositif de surveillance électronique et ne pas quitter les territoires de la province ».

Le jugement de la juge inclut des conditions interdisant à Paulman de contacter plusieurs personnes, y compris son ex-mari. Elle ne sera pas non plus autorisée à conduire un véhicule, à l'exception d'une bicyclette électrique, et est interdite de toute communication avec toute personne soupçonnée d'implication dans le terrorisme.

Paulman ne doit posséder aucun couteau ni aucun autre objet tranchant utilisé, conçu ou destiné à couper des choses.

Il est à noter que des exceptions permettent à Paulman de posséder un couteau lorsqu'elle prépare et consomme des aliments. Cela doit se faire uniquement à l'endroit où elle vit et dort régulièrement.

Paulman est également interdit de posséder toute information, électronique ou autre, expliquant comment fabriquer ou utiliser un explosif, selon le jugement de la juge qui entrera en vigueur mardi prochain et durera huit mois.

Kimberly Paulman a été renvoyée avec une autre Canadienne et deux enfants canadiens à la fin du mois d'octobre 2022 depuis un camp de détention en Syrie principalement composé de femmes et d'enfants arrêtés après la chute de l'organisation « État islamique », dissidente d'Al-Qaïda.

Kimberly Paulman a été arrêtée à son retour au Canada mais a été libérée sous caution après s'être engagée à ne pas troubler l'ordre public sous peine de poursuites.

Au Québec, Omima Chouai, qui était revenue au pays avec Paulman, a été libérée sous caution en janvier dernier.

Chouai (28 ans) avait été arrêtée l'année dernière à son arrivée à l'aéroport international de Montréal, et faisait face à quatre accusations en vertu du Code criminel, notamment avoir quitté le Canada pour participer à une activité d'un groupe terroriste, fournir des biens ou services à des fins terroristes, et complot pour participer à une activité d'un groupe terroriste.

Il convient également de noter que le ministère des Affaires mondiales du gouvernement fédéral canadien a organisé le retour de Paulman et Chouai au pays en collaboration avec l'administration autonome du Nord-Est de la Syrie et les États-Unis.

Quatre autres femmes canadiennes et dix enfants sont arrivés à Montréal en avril dernier après avoir été détenus pendant des années dans un camp de détention en Syrie. Trois des femmes ont été arrêtées à leur arrivée, tandis que la quatrième n'a pas été arrêtée.

Jusqu'en avril dernier, environ 10 000 détenus dans les camps syriens étaient des ressortissants étrangers provenant de plus de 60 pays, et les forces kurdes qui contrôlent la région où se trouvent les camps ont demandé à ces pays de rapatrier leurs citoyens.

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