Les autorités canadiennes ont annoncé mercredi la arrestation d'un homme et de son fils affiliés à l'État islamique, accusés de planification d'une attaque terroriste à Toronto.

Le Canada n'avait pas été épargné auparavant par des attaques terroristes telles que celle d'octobre 2014, suite à l'attaque contre le parlement canadien dans la capitale Ottawa menée par un jeune Canadien qui a été abattu par la police après que l’attaque armée ait tué un militaire. Un autre jeune homme a percuté deux soldats avec sa voiture dans la banlieue de Montréal la même semaine et a été accusé de tenter de rejoindre les djihadistes en Syrie via la Turquie. Le Premier ministre de l'époque, Stephen Harper, avait déclaré que le Canada n'était pas à l'abri des attaques terroristes qui se produisent dans d'autres pays du monde. C'est pourquoi il prend toutes les mesures de précaution.

Aujourd’hui, dix ans après ces événements, la parole revient à nouveau sur des personnes accusées de participation à des activités terroristes sur le sol canadien.

Dans le même contexte, un communiqué de la Gendarmerie royale du Canada a indiqué que Ahmed Didi (62 ans) et Mustafa Didi (26 ans) étaient dans « des phases avancées de planification d’une attaque grave et violente ». Ces deux Canadiens ont été arrêtés dans un hôtel à Richmond Hill, en dehors de Toronto, le dimanche 28 juillet 2024.

Le communiqué a précisé que « les accusés ont sciemment facilité des activités terroristes dans la région du Grand Toronto », confirmant qu’il n’y a pas de « preuve indiquant qu’il y a encore un danger pour le public ».

Les deux hommes font face à des accusations incluant « participation aux activités d’un groupe terroriste, complot en vue de commettre un meurtre et possession d’une hache et d’un couperet ».

Selon un agent de la Gendarmerie royale du Canada, Matt Bigger, « la menace était imminente, mais nous avons réussi à empêcher des blessures graves ou des pertes humaines ». Ces deux accusés doivent comparaître devant un juge d’instruction jeudi 1er août.