Les Émirats ont déclaré avoir réussi à médiatiser la libération de 100 prisonniers de guerre russes contre 100 prisonniers de guerre du côté ukrainien, selon l'agence de presse émiratie "WAM", vendredi, citant le ministère des Affaires étrangères des Émirats.

Le ministère a confirmé "le succès de la médiation qui est la troisième depuis le début de cette année".

Selon la nouvelle médiation, 100 prisonniers de guerre russes ont été libérés contre 100 prisonniers de guerre du côté ukrainien, selon le communiqué émirati.

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats a affirmé "la préparation des Émirats à continuer et à soutenir les efforts visant à trouver une solution pacifique au conflit en Ukraine".

Jeudi, la Russie et l'Ukraine ont confirmé avoir échangé 100 prisonniers de guerre des deux côtés dans la guerre qui dure depuis environ deux ans, avec les Émirats jouant un rôle de médiateur.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré dans un message sur Telegram que "la majorité de ceux qui ont été rapatriés ont participé à la défense qui a duré trois mois de Marioupol", la ville ukrainienne située sur la mer d'Azov, qui a été prise par les Russes après un siège long et intense en mai 2022.

De son côté, le ministère russe de la Défense a déclaré dans un message sur l'application de messagerie Telegram que les soldats de retour seront soumis à des examens médicaux à Moscou", selon l'agence Reuters.

En janvier dernier, les efforts de médiation des Émirats ont réussi à réaliser deux opérations d'échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine, selon "WAM".

Cette opération est la cinquante et unième entre les deux pays, selon le centre ukrainien en charge de la question des prisonniers de guerre.

Depuis le début de l'invasion russe en février 2022, 3315 prisonniers ukrainiens ont pu retourner dans leur pays selon Kiev.

Fin janvier, Moscou a accusé l'Ukraine d'avoir abattu un avion militaire russe transportant des soldats ukrainiens qui devaient être échangés, selon l'agence France-Presse.

L'Ukraine n'a pas officiellement reconnu cela, a douté de la présence de prisonniers de guerre à bord de l'avion et a demandé une enquête internationale.