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Le tsunami de la faillite arrive... malgré le remboursement des Canadiens de leurs dettes pendant "Corona".

Le tsunami de la faillite arrive... malgré le remboursement des Canadiens de leurs dettes pendant "Corona".

By Arab Canada News

Publié: septembre 12, 2020

Le ratio de ce que doivent les Canadiens par rapport à leur capacité à le rembourser a diminué au cours des trois premiers mois de l'épidémie de coronavirus, mais une image des dettes plus optimiste de manière inattendue pourrait cacher une vague de faillites qui attend d'émerger.
 L'Institut de la statistique du Canada a rapporté vendredi que le ratio dette-revenu disponible a baissé à 158,2 % au cours des trois mois entre avril et juin, par rapport à une lecture de 175,4 % au cours des trois premiers mois de l'année.
 Cela signifie que les ménages canadiens doivent 1,58 $ pour chaque dollar qu'ils étaient censés dépenser à la fin juin, ce ratio ayant atteint un pic de 177 % en 2017 et s'est stabilisé dans une fourchette de 170 jusqu'à la forte baisse de cette année.

Bien qu'il soit réconfortant de penser que les Canadiens sont capables de gérer leurs charges de dettes pendant la pandémie, Scott Terrio, de la société Hoyes & Michalos, explique que ce chiffre peut être trompeur quant à ce qui se passe en coulisses.
 Avant le début de la pandémie en mars, les faillites de consommateurs croissaient à un rythme doublé depuis le début de 2019.

 Puis, comme presque tout le reste, les faillites ont été brusquement interrompues à partir de mars, en partie en raison de la fermeture des tribunaux, rendant difficile pour les débiteurs d'engager des poursuites pour récupérer leur argent.
 Mais il semble que la vague massive de programmes d'aide lancés par les gouvernements à travers le pays ait également eu son effet pour maintenir la tête des gens hors de l'eau.
 Bien que le nombre record de licenciements ait eu un impact sur les revenus, de nombreuses personnes qui étaient en difficulté avant la COVID-19 ont ressenti un certain soulagement simplement parce qu'elles n'avaient pas à dépenser autant.
 Terrio a déclaré qu'avec la fermeture des garderies et le passage massif des parents au travail à domicile, "tout à coup, les gens ne payaient plus 2000 $ par mois pour la garde d'enfants pendant cinq mois".

 En plus de l'aide gouvernementale, environ un propriétaire sur six canadiens ayant un hypothèque a demandé des programmes proposés par les banques pour reporter tous les paiements ou une partie d'entre eux pendant une durée allant jusqu'à six mois ce printemps.  Mais ces programmes sont censés se terminer dans les semaines à venir, et ces factures devront être payées.

Il a ajouté "Je suis inquiet pour ceux qui ont des dettes importantes et que l'un des conjoints a arrêté de travailler", "Ils ont bénéficié des reports et des allocations [mais] ce voyage va se terminer."
 L'épargne a également augmenté fortement
 Enfin, les Canadiens devaient 2,3 trillions de dollars à la fin juin, dont 1,5 trillion de dollars de prêts hypothécaires et 779,4 milliards de dollars de dettes des consommateurs comme les cartes de crédit.
Les chiffres de Statscan montrent que l'image de la dette change de manière inégale à travers les différents groupes de revenus.

Les 20 % les moins riches avaient un ratio de dettes par rapport au revenu de 281,7 % à la fin juin, ce qui signifie qu'ils devaient près de 3 $ pour chaque dollar qu'ils avaient à dépenser.  En revanche, ceux qui font partie des 20 % les plus riches doivent seulement 1,38 $ pour chaque dollar de revenu disponible.

 * Le citoyen canadien moyen doit maintenant 73 532 $, selon Equifax - une augmentation de 2,2 % par rapport à l'année dernière.

Ces déséquilibres sont en partie la raison pour laquelle Terrio prédit que les faillites reviendront "avec vengeance" dans les mois à venir.
 Il a déclaré : "Une fois que les tribunaux seront ouverts, vous découvrirez combien votre banque vous apprécie".
 "Un glissement de tsunami"
 L'économiste de la Banque TD, Ksenia Bushmineva, a trouvé des raisons d'être optimiste dans les chiffres.
 Elle a déclaré : "L'un des principaux risques dans cette récession causée par la pandémie est le niveau élevé d'endettement des ménages au Canada, ce qui pourrait considérablement amplifier les dommages pour l'économie et ralentir la reprise qui s'ensuit".

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