Des sources proches de l'équipe de l'ancien président américain Donald Trump ont rapporté que son administration envisage d'annoncer le retrait des États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 20 janvier prochain, en même temps que sa cérémonie d'investiture s'il revient à la Maison-Blanche.

La décision attendue pourrait entraîner le retrait d'une grande partie du financement de l'organisation, suscitant des inquiétudes mondiales quant à sa capacité à répondre aux crises sanitaires.

Contexte et motivations

Trump, durant son précédent mandat, était l'un des plus grands critiques de l'OMS, l'accusant d'avoir échoué à gérer la crise de la pandémie de COVID-19 et de favoriser la Chine. En juillet 2020, il a officiellement annoncé le retrait des États-Unis de l'organisation, mais l'administration du président Joe Biden a annulé cette décision dès sa prise de fonction.

Selon les sources, l'équipe de Trump considère que le retrait enverra un message fort indiquant que les États-Unis ne soutiendront pas les institutions internationales qui « ne servent pas efficacement leurs intérêts ».

Conséquences potentielles

• Impact financier :

Les États-Unis sont le plus grand contributeur financier de l'OMS, couvrant environ 15% de son budget. Le retrait américain créera un vide important dans le financement de l'organisation, ce qui pourrait affecter sa capacité à gérer les programmes de lutte contre les maladies et les pandémies mondiales.

• Crises sanitaires mondiales :

Le retrait de Washington pourrait perturber les efforts internationaux face aux épidémies et aux crises sanitaires, en particulier dans les régions les plus pauvres.

• Politique internationale :

Cette démarche suscitera des réactions fortes de la part des alliés internationaux qui considèrent l'organisation comme un pilier essentiel de la coordination sanitaire mondiale.

Réactions initiales

Jusqu'à présent, ni l'OMS ni l'administration Biden n'ont émis de commentaire officiel sur ces rapports, mais les experts en santé publique mettent en garde contre le fait qu'une telle décision pourrait conduire à une « catastrophe sanitaire mondiale », face aux défis persistants tels que les pandémies futures et les crises du changement climatique.

La décision potentielle de Trump reflète la continuité de son approche basée sur « l'Amérique d'abord », mais elle pourrait mettre les États-Unis en confrontation directe avec la communauté internationale, soulevant des questions sur l'avenir de la coopération dans les questions sanitaires mondiales.