Selon l’Autorité de diffusion israélienne, le Premier ministre Benjamin Netanyahou n’a pas approuvé l’introduction de maisons mobiles (caravanes) et d’équipements d’ingénierie dans la bande de Gaza, suite à la fin des délibérations de sécurité qui ont eu lieu samedi.

Cette décision intervient malgré le fait que l’accord entre Israël et le Hamas, relatif au cessez-le-feu et à la libération des détenus, prévoit la permission d’introduire des équipements et des outils pour construire des logements temporaires, incluant au moins 60 000 unités mobiles. Cependant, Israël continue d’étudier avec les intermédiaires la possibilité d’apporter des modifications à l’accord.

Coordination israélo-américaine

Dans ce contexte, une source politique a déclaré que la question de l’introduction des maisons mobiles fera l’objet de discussions supplémentaires dans les prochains jours, précisant que la coordination se fait étroitement entre Israël et les États-Unis sur ce dossier.

Ces développements interviennent alors que les pressions exercées par les pays médiateurs sur Israël et le Hamas augmentent pour les pousser à entamer les négociations concernant la seconde phase de l’échange des détenus.

Négociations de la deuxième phase

La radio israélienne « Kan » a indiqué qu’il y a des assurances provenant de sources israéliennes sur la nécessité d’engager des négociations sérieuses concernant la prochaine phase, dans le but de garantir la poursuite du processus de libération des détenus à Gaza conformément à l’accord conclu. Il était prévu que les pourparlers se terminent d’ici la fin de la semaine prochaine, mais ils n’ont pas encore commencé, ce qui soulève des questions sur le degré d’engagement des parties à respecter les termes de l’accord.

Dans ce contexte, la chaîne israélienne 12 a rapporté que Tel-Aviv cherche à prolonger la première phase de l’accord, afin de libérer davantage de prisonniers vivants, ce qui pourrait influencer le cours des négociations futures.