Dans une déclaration récente, le Premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, a confirmé que le président américain Donald Trump étudie « de manière catégorique » la possibilité que le Canada rejoigne les États-Unis en tant qu'État. Furey a souligné que cette idée, qui a été évoquée lors de précédentes rencontres entre Trump et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, pourrait avoir de grandes répercussions sur les relations entre les deux pays.

Pour sa part, Trump a décrit le Canada comme « le 51e État américain », soulignant que cette adhésion apporterait des avantages économiques et sécuritaires aux Canadiens, y compris une réduction des impôts de plus de 60 % et un renforcement de la protection militaire. Trump a également proposé que la légende du hockey canadien, Wayne Gretzky, prenne le poste de Premier ministre, bien que Gretzky ne soit pas intéressé par la politique.

En revanche, Trudeau a rejeté catégoriquement cette idée, affirmant que les menaces de Trump d’annexer le Canada « n’arriveront jamais », et que le Canada continuera de défendre sa souveraineté et son indépendance. Les déclarations de Trump ont également suscité une vague de colère et de critiques au Canada, beaucoup les considérant comme une tentative de minimiser l’importance du pays et de sa direction.

Il convient de noter que ce n’est pas la première fois que Trump propose de telles idées ; il avait déjà suggéré d’acheter l’île du Groenland au Danemark pendant son premier mandat, ce qui avait été totalement rejeté par le gouvernement danois.

Alors que ces déclarations et tensions se poursuivent, l’avenir des relations américano-canadiennes reste dans l’attente et la prudence, notamment face aux défis économiques et politiques actuels.